Actualités
2022 Semaine 34

Botanik s'impose par ippon
Publié le DIMANCHE 28 AOUT 2022


La revanche était attendue entre Botanik et Glycon les deux protagonistes du Prix de Reux (Grp. III), course préparatoire du Lucien-Barrière Grand Prix de Deauville. Pour ce dernier grand sommet du meeting, pas l’ombre d’un Britannique et l’opportunité de redorer le blason français. Fallait-il encore se débarrasser d’un Japonais aux dents longues, Stay Foolish. Que ce représentant de Yoshito Yahagi fut coriace ! Lancé de très loin par Cristian Demuro, le cheval qui avait émerveillé Meydan dans la Dubaï Gold Cup, n’a vu Botanik le contrarier qu’à deux cents mètres du poteau avant de devoir définitivement abdiquer un peu plus loin. Bien qu’a près de cinq longueurs, Fénelon poursuivait son redressement en s’offrant Glycon, un tenant du titre peu avantagé par le bon terrain, et Media Storm. Le dernier Groupe II de l’été normand tombe dans l’escarcelle d’André Fabre pour la dixième fois de sa carrière. Son dernier titre remontait pourtant à dix ans avec Masterstroke. A l’époque, déjà, avec la complicité d’un tout jeune jockey, Mickaël Barzalona, dont l’ascension, depuis, n’a jamais trouvé de limites.  


Dragonet boucle le Meeting de Deauville comme il l'avait ouvert
Publié le DIMANCHE 28 AOUT 2022


L’exercice n’est jamais simple. Mais Dragonet, malgré trois kilos de pénalisation, a bel et bien enlevé dimanche son deuxième Quinté du Meeting dans le Barrière Grand Handicap de Deauville. Pour y parvenir, le pensionnaire de Christophe Escuder n’a pas eu à forcer son talent tellement la monte de Maxime Guyon fut magistrale. Toujours positionné sur une troisième ligne côté corde, Dragonet a vu le jour à deux cents mètres du poteau et n’a pas tardé à surclasser le lot tout en dominant le robuste Lamento qui s’était porté en tête dans le premier tournant. Vents Contraires a encore fini en rafale pour subtiliser le second accessit à Not So Silly (88/1), et Watch Him. L’entraîneur marseillais reprend l’autoroute du Soleil avec cinq victoires obtenues à La touques dans le camion, dont deux Quintés, auxquelles il convient d’ajouter deux trophées à Clairefontaine. Finalement, nul besoin d’être dans le Sud pour passer un bon été…


Come-back réussi pour Marius Coignard
Publié le DIMANCHE 28 AOUT 2022


Marius Coignard impressionné par Hunting (S. Raimond).


Depuis son retour dans les pelotons à la mi-juin, Marius Coignard a remis les pendules à l’heure en se signalant déjà à neuf reprises. A l’heure où la retraite de son papa, Pierre, approche à pas feutrés, à lui désormais de « fabriquer » les successeurs de Dréa Josselyn, Gatsby, Al Capone Jet ou encore Elite de Pitz. Même si le plus bel héritage reste l’amour du cheval.

L’équipe de France avait son Trésor dans les années 70, Marcel Pagnol en a fait l’un de ses plus beaux films, Pierre, lui, a créé un fils à son image, efficace et sobre. Mais de cette trilogie, c’est bien Marius Coignard qui nous intéresse. Le jeune homme de 22 ans, de retour de suspension, a aligné en deux mois neuf succès. Mais il garde la tête froide, le triomphe modeste. Ses neuf victoires ne lui appartiennent pas prévient-il d’emblée. « On m’a surtout confié de bonnes chances. Je remercie tous ces gens qui, malgré mon absence d’un an, m’ont renouvelé leur confiance. Si vous prenez Hunting entraîné par Séverine Raimond, par exemple, c’est un super cheval. Il suffit de ne pas se manquer. Vous savez, ce sont les chevaux qui font les hommes, pas les hommes qui font les chevaux ». Lucide, plutôt réservé, le Normand n’ose même plus se tracer d’objectifs. « Je vis au jour le jour. Pour l’instant, nous n’avons pas dans l’écurie le champion pour gagner un semi-classique. Même si, comme mon père, j’aimerais un jour, en local de l’étape, gagner le Saint-Léger des Trotteurs, ce n’est pas pour tout de suite », poursuit-il. Les temps sont durs. Les saisons défilent sans se ressembler au bord des pistes. Lauréat du challenge de Marolles-en Brie en 2016, passé professionnel seulement deux ans plus tard non sans avoir décroché dans l’intervalle un titre de vice-champion de France des apprentis derrière Vincent Cabos, Marius s’est implanté dans le métier sur de solides fondations, beaucoup prédisant en lui un avenir doré. Passé par les écuries suédoises de Robert Bergh, par l’effectif classique de Philippe Allaire, avec en marge quelques prestations de services pour Dominik Locqueneux, le jeune driver n’est pas resté dans ses pantoufles en plein cœur du Pays d’Auge.

"La passion nous emporte"

Plus stable désormais, le retour aux sources paraissait une évidence. Il est là, chaque matin dans la cour, voire tous les après-midis quand les courses lui offrent une respiration. Pragmatique, il sait que cette entreprise qui a su traverser les décennies sera prochainement la sienne. « Je prépare doucement la succession de papa. Il a aujourd’hui 62 ans et commence à réfléchir à un autre avenir. Mais il n’y a aucun danger, il ne quittera pas l’écurie du jour au lendemain. Le cheval est dans nos gênes », assure Marius bien conscient de la face sombre de la profession avec ses horaires, ses contraintes, ses désillusions et ses souffrances. « Même si l’on sait tous que ce métier est dur, il ne faut jamais oublier qu’on fait ce que l’on aime. C’est la passion qui nous guide et nous emporte ». Comme l’a déjà emporté, dans ses moments les plus torrides, la belle Eternelle Délo, vraie cheffe-de-file à l’heure actuelle de l’entreprise familiale. « Elle m’a quand même déçu un peu lors de l’étape du Grand National du Trot à Pornichet. Cela dit, je lui trouve des circonstances atténuantes. J’avais pris la décision de démarrer fort pour bien me placer, mais ce n’est pas la jument pour faire ça. Elle préfère se faire ramener et s’allonger dans les derniers trois cents mètres. Cet hiver, elle essaiera de faire du mieux possible pour ce qui sera certainement son dernier meeting à Paris-Vincennes. Si elle pouvait nous gagner un Quinté ce serait magique. Mais avec ses 8 ans, les bons engagements se font rares. Il ne faut pas tomber sur des adversaires plus jeunes, ni sur des étrangers, il faudra donc viser juste. C’est pourquoi nous allons préparer avec soin son prochain rendez-vous du 8 septembre à Lyon-Parilly où les conditions lui seront favorables. Fynio du Pommereux devrait quant à lui fournir un bon hiver. Garance du Vivier travaille bien et pourrait renouer avec la compétition en octobre. Grisbi du Vivier vient de bien gagner à Sainte-Marie-du-Mont et paraît en mesure de répéter. Il est encore me semble-t-il en retard de gains. Quant à Follow Dream, il n’arrive pas à reproduire l’après-midi ses supers boulots. Le matin il est parfait. Il n’y en a pas un pour aller avec lui. On attend un déclic ».
Fabrice Rougier


La vie de château de Amboise à Deauville
Publié le SAMEDI 27 AOUT 2022


Très régulière pour ses débuts dans le Sud-ouest et venant du reste d’enlever son maiden à Mont-de-Marsan, Amboise a inauguré samedi sa valeur handicap de la plus belle des manières en s’adjugeant le Prix de la Reconversion des Chevaux de Courses à Deauville. Mais ne parlez pas d’un nouveau métier à la belle pouliche grise entraînée par François Rohaut qui a visiblement pris pour sa première sortie sur le sable un réel plaisir. Moneyman, qui cherche avec application sa première victoire de Quinté, en a été la principale victime, le protégé d’André Fabre, sous 59 kg, ne pouvant répliquer dans la surface de réparation, autrement dit aux abords du poteau. Courageux leader, Narcissus était récompensé de ses efforts par le dernier accessit en endiguant l’excellente conclusion de Gemmyo et celle de Twilight. 0nze jours après Perl, Grégory Benoist s’affiche encore dans un Quinté et que dire de la forme de l’écurie de François Rohaut qui, de surcroît, venait de remporter la précédente épreuve pour les deux ans grâce à l’étonnante Brisbane. Les voyages forment la jeunesse. L’entraîneur palois l’a compris depuis longtemps.


Du spectacle jusqu’à la dernière Goutte
Publié le VENDREDI 26 AOUT 2022


Quand arrive le dernier Quinté de Cabourg, l’été nous quitte au prochain carrefour. L’hippodrome normand n’a toutefois pas abandonné la scène médiatique sans nous offrir, vendredi, l’un de ses plus beaux spectacles du mois d’août dans la ligne droite. Le favori Gump du Poncelet semblait mener le peloton à la baguette, mais l’élève de Christophe Gallier restait sans réaction quand Goutte du Houlbet le débordait non loin du but. On pouvait penser qu’Alexis Prat, bien calé au chaud derrière l’animateur  dans le dernier tour, avait dompté le cheval à battre et vaincu, mais dans un baroud d’honneur dont seul Eric Raffin détient la recette, Easton Of My Life posait le nez sur le fil in-extremis pour partager la victoire. El Tigre Segah et Fluo Meslois mettaient du piment d’Espelette dans l’assiette du Quinté. Après son coup de trois la veille à Pornichet, digne d’une finale de « Super Baule », Eric Raffin marque plus que jamais Alexandre Abrivard à la culotte dans la course au sulky d’or. Ces deux-là n’ont pas fini de s’observer, à notre plus grand bonheur, ces quatre prochains mois.


Nathan Kasztelan la polyvalence calédonienne
Publié le VENDREDI 26 AOUT 2022


C’est à 17 000 kilomètres de Marseille que nous avons rencontré Nathan Kasztelan. Le jeune jockey dont la carrière avait décollé chez Jean-Claude Napoli à Calas, travaille aujourd’hui à Bourail, en Nouvelle-Calédonie, pour Patrick Colomina. Jockey, mais aussi un driver comblé. On vous explique à l’ombre des cocotiers…

Il avait disparu des programmes la veille du réveillon de Noël 2020. Ce jour-là, sur un hippodrome de Pont-de-Vivaux qui n’avait plus aucun secret pour lui, Nathan Kasztelan ramenait Locmaria à son box sans passer par les balances. Avec déjà en tête l’envie de retourner en Nouvelle-Calédonie. C’est dans ce coin de paradis perdu dans le Pacifique Sud que le jockey de 28 ans s’est réfugié depuis 2019 après avoir dévoilé son potentiel dans l’hexagone, notamment quand il était apprenti à Calas pour le regretté Jean-Claude Napoli. A dix-sept mille kilomètres à vol d’oiseau après avoir saisi une opportunité qui ne se refuse pas quand on a le goût de l’aventure en pleine force de l’âge. « J’ai commencé à voyager à l’étranger en 2018 en effectuant une saison au Qatar et j’ai direct enchaîné sur la Nouvelle-Calédonie. La saison hippique ne dure que huit mois là-bas, c’est pourquoi je suis revenu pour quelques apparitions en France lors de l’hiver 2020. Je n’ai pas hésité un instant quand mon agent m’a informé que monsieur Colomina cherchait un jockey. Je lui ai rapidement passé un coup de fil et ça a tout de suite « matché ». Les courses néo-calédoniennes sont peu suivies en métropole, son nom est peut-être inconnu pour certains, mais il possède, avec dix-huit chevaux, la plus grande écurie de l’île », explique le jockey devenu aussi driver. On connaissait l’efficacité au sulky d’Yves Saint-Martin ou de Christophe Soumillon, pour ne citer que les plus illustres, il faut aujourd’hui accoler à ces légendes le nom de Kasztelan qui a remporté sa première course à l’attelé dimanche sur l’hippodrome de Nouméa qui accueillait comme de coutume une réunion mixte. « Notre écurie est composée de quinze pur-sang et de trois trotteurs. Comme je suis léger, mon patron m’a rapidement demandé si je voulais driver ses trotteurs et c’est une vraie satisfaction d’avoir gagné dans cette discipline », déguste Nathan qui a retrouvé dans les pelotons son camarade d’Afasec Julien Magniez et d’autres anciens camarades comme Anthony Caramanolis aussi connu à Marseille que le loup blanc de l’Estaque. Sans oublier, sa compagne, Noémie Caillette qui porte chaque jour à ses côtés les couleurs de la même casaque.

Revenir au pays, pas dans l'immédiat

Une sorte de plongée dans le bonheur. De surf sur la douceur de vivre. Avec la mer de Corail pour horizon. Une vraie échappatoire alors que son activité en France somnolait. « J’ai dû monter dix ans en France, presque mille courses, mais c’est principalement tout le temps les mêmes qui gagnent. Monter ce n’est pas compliqué, avec la province on est très souvent sollicité, mais pour gagner c’est autre chose. Si, une course par-ci, une autre par-là, mais ça reste anecdotique par rapport au nombre d’engagés. Cela exige beaucoup de sacrifices, il faut également avoir un peu de chance, c’est le cocktail parfait pour réussir. Ici, c’est la même passion, mais tu vis en permanence sous les cocotiers et il y a surtout beaucoup moins de pression. La plupart des chevaux auxquels je suis associé appartiennent à mon patron. Il n’y a donc pas de propriétaires derrière à satisfaire. Vous ne défendez pas non plus les couleurs des grandes fortunes de ce monde avec tous les enjeux que ça implique. Revenir au pays, peut-être un jour, mais pas dans l’immédiat en tout cas. Je suis vraiment très heureux dans mon nouvel environnement. J’arrive à exercer mon métier dans des conditions optimales. Dès notre arrivée, nous nous sommes sentis comme à la maison. Il n’y a pas eu de période d’adaptation. Les gens savent qu’on a dans l’hexagone les meilleures écoles de jockeys. On apparaît à leurs yeux comme des professionnels expérimentés. Ils sont très heureux de nous accueillir ». Ombragée par Tahiti, la Nouvelle-Calédonie, aux paysages semblables, ne bénéficie pas des mêmes retombées touristiques. Sûrement par protection aussi alors que le nickel et le cobalt représentent la quatrième production mondiale devant le Canada et l’Australie. Une économie qui représente 10% du PIB.  « Du coup, le secteur du tourisme n’est pas une priorité. Je suis même persuadé que la moitié des Français ne sait pas que la Nouvelle-Calédonie est française. Beaucoup de Tahitiens prétendent que les deux îles sont jumelles. Tahiti représente le rêve parce qu’on a vu une pub ou un film à la télé. Par contre la Nouvelle-Calédonie est plus discrète. Et ils vivent bien comme ça. Bien sûr, la vie est très chère. Alors, tout le monde chasse et pêche. L’écurie où je travaille s’étale sur 150 hectares. Si tu veux chasser, tu vas dans la Plaine et tu ne rentres jamais bredouille. Si tu veux pêcher, tu prends le bateau. C’est aussi simple que cela ». Timide et pourtant si attachante Nouvelle-Calédonie. Avec ses huit réunions annuelles qui fluctuent en fonction de l’enveloppe budgétaire que le PMU adresse à sa Fédération des Courses. « On dispose de quatre hippodromes, deux grands et deux petits. Ça me fait vraiment penser à la Corse. Les courses n’ont lieu que l’hiver et attirent surtout un large public les jours de grands prix, comme dimanche dernier, quand on accompagne les réunions d’un peu de communication. Sinon, la plupart du temps, même les locaux ne savent pas que ça court. Sportivement, nous arrivons à la mi-saison, période à laquelle notre effectif arrive au top de sa forme après plusieurs mois de préparation. Après le trot, à moi maintenant d’en gagner une au galop ». Avec son expérience, le plus facile reste à faire…

Fabrice Rougier


Intenables Martens
Publié le MERCREDI 24 AOUT 2022


C’est le tandem qu’il ne faut surtout pas croiser en cette fin d’été. Diaboliques à Cagnes, où ils ont même pianoté un coup de quatre le 18 août, héroïques tout l’été à Enghien et notamment lors du Quinté de Elmagnifico de Lou, Christophe et Vincent Martens sont, mercredi à Vincennes, devenus bibliques tellement les deux frères semblent marcher sur l’eau. Rien ni personne ne leur résiste pas même Heading Reference, ni Kennedy, les deux favoris logiques du Prix de Beaune. Dans un Quinté où la stratégie de course fut prépondérante, Christophe Martens, en tête en plaine, laissait passer Jean-Michel Bazire qui, à son tour, voyait d’un bon œil le dos de l’associé de Gabriele Gelormini. Les trois trotteurs les plus plébiscités dans ce tournoi n’avaient plus qu’à s’expliquer entre mâles, mais le succès revenait au dernier assaillant, Kennedy ne pouvant stopper Fifty Five Bond dans son élan. Heading Reference les a accompagnés jusqu’au bout à quelques encablures de Ingo, auteur d’une probante rentrée, et de Favori de l’Iton sur la bonne voie. Samedi, Cagnes-sur-Mer clôturera son Meeting. Vincent Martens y aura présenté dix-huit gagnants en quatorze réunions. Seule bonne nouvelle, la tornade s’éloigne du Sud-est !   


Total Knockout, le k.o. allemand
Publié le MARDI 23 AOUT 2022


A force de se méfier des Britanniques, on en a presque oublié nos voisins de l’Est. Mardi, lors d’une nouvelle réunion à La Touques, Uwe Schwinn montrait la voie avec Much Style avant que Sascha Smrczek ne reprenne le flambeau avec Arabino, Stefan Richter enfonçant le clou dans le Quinté avec Total Knockout. Et un, et deux et trois zéros, les trois épreuves du handicap repartaient outre-Rhin. Dans l’événement du jour, à la cote de 35/1, Augustin Madamet n’a eu qu’à sortir le nez de son partenaire du sillage de Cirano à 250 mètres du disque pour s’imposer contre toute attente devant le spécialiste Ciccio Boy qui vole dès qu’il retrouve la Psf. Romantic Moon, montée au millimètre par Aurélien Lemaître, s’adjugeait le second accessit côté corde à une longueur de Cirano et du favori Mon Ami l’Ecossais encore à Glasgow à l’entrée de la ligne droite.  Passé si proche de son premier gros handicap cet hiver à Cagnes-sur-Mer, Total Knockout célèbre et savoure ainsi son premier Quinté dans une émotion partagée avec l’apprenti d’André Fabre. Ces deux-là ont réussi leur coup. L’opposition en est encore sonnée !


A Deauville, les jockeys défient les pros de horseball
Publié le LUNDI 22 AOUT 2022


Vendredi prochain, après la réunion de Clairefontaine, un match de horseball inédit opposera les experts de la discipline à nos jockeys. Un autre grand moment de sport accessible à tous.

Vous aimez les courses ? Vous appréciez les sports collectifs ? Alors vous allez adorer le horse-ball lors d’une confrontation unique entre nos jockeys et des joueurs professionnels le vendredi 26 août, après les courses de Clairefontaine, soit vers 19h, au Pôle international du cheval Longines à Deauville. Initié par Sophie Cheyer, ancienne cavalière impliquée dans le monde des courses et épouse de l’entraîneur Franck Cheyer, en collaboration avec Carole Desmetz, responsable de la communication de l’association Au-delà des Pistes visant à la promotion et à la reconversion des chevaux réformés des courses de galop, et en partenariat avec votre journal Le Veinard, ce match amical tout aussi surprenant qu’attendu, permettra aux athlètes des deux disciplines de s’affronter mais surtout d’échanger sur leur passion commune : le pur-sang. Mais c’est avant toute chose leur polyvalence qui sera une fois encore mise à rude épreuve sans que cela n’inquiète forcément l’effectif des deux équipes figurant sur la feuille de match. Alors, venez nombreux soutenir et applaudir nos jockeys qui risquent d’en avoir bien besoin. Parmi eux, on notera la présence de Mickaël Barzalona, joueur de horseball dans sa jeunesse et cravache d’or de plat en titre, James Reveley, cravache d’or d’obstacle en titre, Perrine Cheyer, qui, avant l’hippisme, a aussi pratiqué cet art, mais également Stéphane Pasquier, notre monsieur Quinté, Tony Piccone ou encore Gérald Mossé, des pilotes que l’on ne présente plus. N’oublions pas les autres stars du rendez-vous, les chevaux, qui seront mis à disposition le temps de cette démonstration par Benoît Beaunez. Les absents n’auront aucune excuse puisque l’entrée sera libre. Comme aucun chapitre ne se referme sans une touche de convivialité, un dîner autour d’un brasero (formule au choix à 25 ou 35€) vous sera proposé à l’issue de la rencontre par Le Grand Manège. Réservations obligatoires auprès de Jules au 06 46 28 18 91. Présence conseillée sous peine de regrets.


Mentions légales Politique de Confidentialité
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies permettant la personnalisation des contenus, le partage sur les réseaux sociaux, la mesure d'audience et le ciblage des publicités. Votre navigateur ainsi que des outils en ligne vous offrent la possibilité de paramétrer ces cookies.