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2022 Semaine 29

Srifanelogreen enlève la bataille des favoris
Publié le DIMANCHE 24 JUILLET 2022


Le terrain bon souple, l’aptitude à ce type de tracés, un entourage confiant, tous les arguments semblaient dimanche pencher en faveur de Srifanelogreen. Face à Auenwolf, avec qui Mickaël Barzalona avait manifesté des intentions offensives, on pouvait s’attendre à la lecture des cotes à un joli mano a mano. Dimanche, à Dieppe, sous un soleil plus supportable qu’à l’autre extrémité du pays, le match dans le match a régalé les observateurs. Longtemps, Auenwolf, qui s’était annoncé au bout de la ligne d’en face, a éteint les phares de la concurrence, mais il y eut cent mètres de trop pour le pensionnaire d’Andreas Bolte qui subissait l’ultime attaque du représentant de Bruno Audouin parfaitement accordé par Tony Piccone. Entre eux, Pjedro échouait du strict minimum pour un meilleur classement. Quatrième, Just Light dominait Lili Blue en progrès après une course de rentrée dans les jambes. Au lendemain d’une escapade dans l’Allier d’où il ramenait trois succès, Tony Piccone récolte également un second Quinté en cinq jours. Vichy la vivifiante !


Julien Chauvin se ressource dans le Luberon
Publié le DIMANCHE 24 JUILLET 2022


Quatre ans après avoir lancé son activité d’entraîneur à Cagnes-sur-Mer, Julien Chauvin a mis cap à l’ouest pour démarrer une nouvelle vie à quelques encablures de Cavaillon. Un changement de décor rapidement lucratif qui s’est déjà soldé par trois succès. La récolte du Chauvin Nouveau ne fait que débuter au cœur des vignobles du Luberon.

On l’eut croisé moins serein. Plus craintif quant à son avenir. Julien Chauvin goûte à chaque délice de sa nouvelle vie. Loin de Cagnes-sur-Mer, terre de son installation en 2019 après plusieurs années passées chez Régis Le Vexier. La grande bleue s’est effacée du décor pour laisser place aux montagnes du Luberon. Dans un écrin de verdure. Perdu au milieu de nulle part. A la fraternité et à l’égalité, sur lesquelles il peut débattre, Julien a choisi la liberté. De se libérer de ces chaînes et de coûts d’infrastructures qui devenaient trop pesants sur la Côte d’Azur. « Je me situe depuis mars à proximité de Cavaillon. Je dispose d’un petit barn de six boxes et d’une dizaine de paddocks. Ainsi tout mon effectif a retrouvé le grand air. Nous sommes entourés par les vignes dans un décor de carte postale, on est vraiment bien. C’est ombragé, il y a de l’espace. J’ai une piste de promenade qui nous transporte dans un petit bois et une ligne droite de 700 mètres. Tout l’établissement est en sable naturel. C’est comme si on était à la plage, sans les galets de Cagnes (rires). Tous ceux à qui il fallait mettre une ferrure de confort ont ainsi été débarrassés de tout poids. C’est tellement souple qu’on n’entend même pas les chevaux trotter. Eux qui avaient sans cesse des douleurs aux genoux, dans les boulets, aux épaules, en raison de la résonnance des pistes, ont rapidement et naturellement recouvré leur potentiel. On m’a plusieurs fois demandé si j’avais changé quelque chose dans ma méthode d’entraînement, mais non. Juste d’établissement. Le moral des chevaux s’est fait tout seul. Imaginez le changement radical pour le gars qui travaille huit heures par jour enfermé dans un bureau et qui du jour au lendemain devient commercial. L’effet est le même. D’autant plus après une période de confinement où les chevaux étaient contraints de rester 24h/24 chez eux. Ils passaient 80% de leurs temps dans les boxes sur la Côte d’Azur, ici ils profitent à 100% de grands espaces. C’est l’extase », explique Julien sans mentionner pour l’heure une once de regret.

"Plus rien ne me retenait à Cagnes"

« Plus rien ne me retenait à Cagnes. Sur la Côte d’Azur rien n’est donné et je n’avais pas spécialement la cavalerie cagnoise. Il fallait aussi effectuer beaucoup de kilomètres pour converger vers la petite province. A part de l’hippodrome de Hyères, on était loin de tout.  Avec la comptable, il a fallu se poser à un moment et réfléchir à réduire les coûts pour sauver mon activité. La période covid m’a fait extrêmement mal. C’est donc un nouveau départ. Avec l’expérience en plus. Et des trotteurs qui me rendent enfin en piste toute leur reconnaissance. Depuis mon arrivée dans le Vaucluse, en un peu plus de trois mois, j’ai gagné à trois reprises et récolté de nombreuses allocations. Presque autant en trois mois que je ne parvenais à le faire en une année auparavant. C’est très encourageant », reprend le grand gaillard comme en montant au filet pour smasher de plus belle. Classé 15/1 (et non 15 contre 1), l’entraîneur le plus difficile à lobber du bassin méditerranéen compte bien s’installer pour longtemps à la volée. Aidé comme depuis le début pas quelques amis dont Nicolas Caullery et Claude Bodin, ou encore Daniel Bethouart, son maître d’apprentissage. « Sans lui, j’aurais déjà plié bagages depuis deux ans. J’ai passé à ses côtés, à mes débuts, durant trois saisons, mes plus belles années. On avait de sacrés chevaux à l’époque. Il est encore aujourd’hui à la base de trois-quarts de mon effectif. Il y a des personnes qu’on a la chance de croiser dans une vie. Daniel en fait partie et je n’aurai jamais suffisamment de mots pour le remercier. Trouver des propriétaires n’est pas le pan le plus aisé de notre métier. Pourtant je ne suis pas le garçon le plus désagréable. J’espère en venant ici récupérer quelques clients du coin, faire naître des vocations. A Cagnes, c’était impossible. Tu choisis Ensch ou dans un second temps, tu vas chez Le Vexier, Féron ou Cinier. Tu ne viens pas chez Chauvin sauf si tu le connais personnellement ».  Dommage pour eux ! Car l’écurie est en plein renouveau avec des sujets comme Ipsos d’Ariane à qui « il manquait toujours le petit coup de rein pour finir. Jean-Christophe Sorel, en descendant de sulky à Hyères, m’a confié qu’il ne l’avait jamais eu comme ça dans la ligne droite. Parmi ma douzaine de trotteurs, mon meilleur espoir reste néanmoins Hermine Simardière qui court ce dimanche à Feurs. Elle est mauvaise droitière ce qui explique sa faute à Hyères dans le dernier tournant. Face aux seules femelles dans la Loire, on peut devenir ambitieux. Je l’ai reçue elle avait 480€, aujourd’hui elle a presque 45 000€ au compteur. C’est une super recrue. Indigo Simardière va sûrement l’accompagner dans le camion. Il a fait une grosse saison, mais je me laisse tenter. Depuis sa contre-performance à Hyères je l’ai un peu oublié au travail. Si dimanche il me déçoit à nouveau, je lui accorderais un temps de repos. Par contre, s’il répète le petit regain de forme qu’il me montre le matin, il peut prendre un accessit. Dans les « I » je suis plutôt bien armé et avec les « J » c’est pas mal non plus. Jakarta du Levant avec qui j’avais gagné à Cagnes dès que je l’avais reçue, Jacobs Creek et Jakaponk Daxel sont à deux doigts de gagner une course d’ici la fin de la saison ». Et puis il y a ces parenthèses au sulky en Corse, grâce aux appels de Jean-Jacques Fieschi, qui s’entremêlent dans la splendeur du quotidien. Alors quand on demande à Julien Chauvin s’il a plus de chance de remporter un classique à Vincennes que Roland-Garros, il répond sans hésiter « Un Groupe I ». Soudainement, Medvedev respire mieux.

Fabrice Rougier


Izoard Védaquais trouve Iway sur sa route
Publié le SAMEDI 23 JUILLET 2022


Débarrassé de son pire cauchemar, Idaho de Tillard, Izoard Védaquais  faisait bien entendu de l’œil aux turfistes dans le Prix de Milan, le fil rouge de la réunion d’Enghien. Cheval de classe du lot, jamais plus loin que deuxième en dix-huit parcours, le champion de Philippe Allaire, dont l’invincibilité avait volé en éclat cet hiver lors de sa treizième production en piste par Idylle Speed, est encore tombé sur un adversaire musclé samedi. Sans la moindre expérience à ce niveau sur le sol français, Iway l’a pourtant légèrement pris de vitesse à mi-ligne droite et a serré les dents jusqu’au disque final pour se préserver de l’incroyable orgueil du partenaire d’Eric Raffin.  Disqualifiant après enquête de sa troisième place Condor Pasa Gar, les commissaires récompensaient quelque part les efforts de Italiano Vero enfermé au moment de l’emballage avant de bien conclure.  Mission accomplie pour Gabriele Gelormini et Sébastien Guarato qui repartent d’Enghien avec un Groupe II qui manquait à leur tableau d’honneur.


Erolina sur la piste de Perlando
Publié le SAMEDI 23 JUILLET 2022


Alors qu’on lui avait souvent, depuis le mois d’avril, claqué au nez la porte du trio dans des lots supérieurs, Erolina a pris sa revanche samedi à Enghien dans le Prix de la Porte Montmartre. En bonne sœur de Perlando, qui rappelons-le avait épinglé l’essentiel de son palmarès dont trois Groupe II sur l’hippodrome de Soisy, la protégée d’Alphonse Vanberghen a rongé son frein sur une troisième ligne à la corde avait de trouver le passage à l’intérieur de ses deux prédécesseurs, à savoir Fashion Touch et le favori Formi. Christophe Martens n’avait plus qu’à ouvrir les mains pour s’imposer bien avant le poteau. Fine Perle of Love, préparée avec grand soin par Emmanuel Varin, et Fille du Chêne, enfin réhabilitée sur un parcours de vitesse dont elle raffole, suivaient la lauréate et dominaient Extra du Châtelet et Formi qui sauvait de justesse un strapontin dans le Quinté. Contrainte de se passer des services de Jos Verbeeck en France, l’écurie Vanderbergh mise depuis longtemps sur un autre driver belge. Que diables !


De Wildriver à Anzorie, la réussite selon Sindy Marsch
Publié le VENDREDI 22 JUILLET 2022


Installée depuis deux ans et demi sur l’hippodrome de Nancy, Sindy Marsch a assisté depuis à l’éclosion de nombreux talents comme Anzorie, son fer de lance dans les Quintés, son petit frère Master One, sans oublier Mixologist à suivre dans les semi-classiques de l’automne. Une « Marsch en avant » !

Nancy-Brabois et son magnifique château sont quelque part devenus la « Place Sindy Marsch » comme Stanislas illumine le centre-ville de la cité meurthoise. En février 2020, toute jeune titulaire de la licence d’entraîneur, elle y pose ses valises en compagnie de son compagnon, Alexandre Hamel. Durablement. La ville aux portes d’or était depuis longtemps devenue plus qu’une hypothèse. « Je suis originaire de Digoin dans la Saône et Loire. Pierre-Charles Boudot montait du reste à cheval dans le centre équestre où j’étais stagiaire à l’époque. A la base j’étais cavalière de classique en amateurs. J’avais 25 ans quand j’ai créé chez une amie ma petite écurie de débourrage et de pré-entraînement avec une quinzaine de chevaux sous ma responsabilité. J’ai donc toujours travaillé de jeunes chevaux sur l’obstacle. J’ai ainsi pu faire connaissance des pur-sang, commencé à monter le matin à Chazey pour Jacques Héloury. Le travail des jeunes m’intéressait. Voir tous ces chevaux qui ne savaient rien faire sur les pistes, ça m’énervait. J’ai commencé à exercer avec des entraîneurs qui ne s’entendaient pas avec leurs pensionnaires, beaucoup de sujets du reste de Marc Pimbonnet qui m’a bien lancée. Mon premier « aventurier » a été le propriétaire de Wildriver, monsieur Raymond Bietola, qui m’a ensuite donné Noir et Rose, mon premier partant, mon premier gagnant, mon premier tout. Je l’ai toujours à la retraite à la maison d’ailleurs. Eux d’abord, nous après. Ils nous le rendent tellement. Votre cheval ne vous critiquera jamais le matin alors que l’humain va passer son temps à baver sur les uns et les autres. On travaille dans cet esprit à l’écurie, avec mon conjoint qui est tout aussi passionné que moi. Il a également un long passé de débourreur et pré-entraîneur (il a été préparateur et vendeur de Kemboy pour Willie Mullins). Il est bien connu dans l’Est pour avoir travaillé notamment avec monsieur Matzinger. Quand on s’est mis ensemble, j’ai décidé de passer la licence, car on bidouillait chacun de notre côté et ça nous agaçait de préparer des chevaux et de ne pas aller plus loin. Au moment où l’on a voulu s’installer, Nancy venait de refaire ses pistes. Cela a pesé dans notre décision. J’ai fait connaissance avec l’équipe de l’hippodrome qui était contente d’accueillir un entraîneur car il n’y avait personne à résidence sur le site. On cohabite avec quelques permis d’entraîner, d’une importance capitale pour nous, et désormais avec Guillaume Fabre, un jeune entraîneur qui vient d’obtenir sa licence. Nancy c’est le paradis. C’est tout un hippodrome à disposition », explique la Lorraine d’adoption qui avant de développer son activité avait construit sa renommée en apprenant les gammes à Wildriver, vainqueur du Prix Alain-du-Breil sous la houlette de Matthieu Pitart. Cela appartient désormais au passé. Sindy est depuis sortie de l’anonymat portée par Anzorie, sa petite merveille. 

Anzorie face à son objectif dans un mois

A l’aube d’un premier Quinté. Avec Ludovic Philipperon sur la selle, le rêve devrait devenir réalité. « C’est le profil type de jument à vous plonger dans un stress monumental. Elle vole cette année. Elle nous met une telle pression qu’on est obligé, quand on en tient une comme ça, de la mettre dans du coton. Ce n’est pas dans nos habitudes car on aime vraiment tous nos chevaux et tout autant ceux qui nous permettent de glaner quelques allocations en province. Mais on n’a pas le choix. On va préparer le Grand Steeple de Clairefontaine le 22 août. Elle a montré son aptitude à la piste et à l’issue de sa récente troisième place dans un Quinté, Ludo s’en voulait un peu. Il y est de surcroît très attaché. Même s’il monte beaucoup de cracks c’est une de ses chouchoutes car elle est facile, géniale. Qu’elle nous fasse un petit black type et on sera bien (rires). Son frère, Victtorino, entraînée par Daniela Mélé, est second de Groupe à Auteuil. La lignée est très bonne. J’ai aussi à l’écurie l’un de ses autres frères, Master One, qui saute fort bien. On a enfin trouvé d’où provenait le problème et il est prêt à rebondir. Monsieur Deshayes, son éleveur, est d’ici. C’est une pure jument de l’Est, ce qui est très valorisant pour la région ». Avec une bonne vingtaine d’équidés, un personnel concerné et surmotivé par l’humeur familiale qui règne dans la cour, l’écurie lorraine poursuit son bonhomme de chemin. Loin du vacarme du monde du galop, avec pour seul moteur la conscience professionnelle et le soin apporté aux chevaux. « Il faut être lucide on abrite surtout des petits chevaux de province, mais ça vient gentiment. On a de bons trois ans en préparation. Je suis heureuse de mon effectif et je ne veux pas me surpeupler. De toute manière, les clients il n’y en a plus. Et quand ils sont là, faut-il qu’ils paient même si j’ai opté pour une tarification de mes services on ne peut plus raisonnable ! Beaucoup me conseillent d’augmenter mes prestations… mais si j’augmente mes clients partent. Alors on souffre en silence, car aujourd’hui vu le prix de la bouffe, du gasoil et de tout le reste, pour s’y retrouver c’est très compliqué. On aime ce métier, alors on s’accroche et, heureusement, quand on en a marre il y a toujours un cheval qui surgit à point nommé pour gagner et nous regonfler le moral. Dans ce milieu, certains ont peut-être trop vite oublié d’où ils viennent. Ce sont nos galopeurs qui nous donnent à manger… avant l’inverse ».

Fabrice Rougier


Coralie Pacaut s’envole pour Nottingham
Publié le JEUDI 21 JUILLET 2022


Longchamp dévoilait jeudi un handicap réservé aux femmes jockeys. Comme il devrait y en avoir plus souvent après des décennies d’hégémonie masculine. La parité n’a pas encore triomphé sur le champ hippique. On se satisfera donc d’un Quinté annuel même si nos demoiselles n’attendent plus qu’on les catégorise pour damer le pion au sexe opposé sur nos hippodromes. Parmi les coutumières du fait, Coralie Pacaut, l’une de nos plus habiles et expérimentées cravaches qui avait du reste remporté ce Prix des Femmes Jockeys en 2019 avec Plantlove. Bis repetita ce jeudi associée à Nottingham. La pensionnaire de Hans-Albert Blume a bénéficié d’un parcours limpide dans le dos des animatrices avant de s’extraire du dos de Fayona pour instantanément créer la décision. Pink Intellectual, du redoutable tandem Gauvin/Vélon, subtilisait même la seconde place à cette dernière dans l’ultime foulée. Rovienne, auteure d’une belle ligne droite, s’emparait pour sa part du quatrième rôle devant Rolleville. Victorieuse des deux dernières éditions, Axelle Nicco, encore troisième tout de même, se souviendra donc de son bourreau, une certaine Nottingham. Et cette fois, les Anglais n’y sont pour rien !


Golden Call répond encore à l’appel
Publié le MERCREDI 20 JUILLET 2022


Treize livres de plus. Du côté de l’écurie d’Henri-Alex Pantall on se serait bien passé de remplir aussi vite la bibliothèque. Treize livres de plus, ce fut en effet la sanction infligée à Golden Call, victorieux à deux reprises dans des handicaps sur la pelouse de ParisLongchamp. Alors, à l’occasion de son premier Quinté, mercredi soir à Vichy, le handicapeur pensait peut-être que le partenaire de Maxime Guyon allait s’effondrer sous le poids. Il s’est bien trompé. Aidé par un train régulier imprimé par As A Charm, Golden Call, raccourci pour l’occasion, s’annonçait au poteau des 200 mètres pour rapidement décontenancer Shahira qui perdait l’accessit d’honneur aux abords du disque au profit de Aude, projetée favorite peu avant le départ. Saison Froide, ne semblant pas craindre la canicule, et le buteur de l’écurie Seroul Grand Tatakan intégraient eux aussi dans cet ordre la bonne combinaison. Quant au handicapeur, certainement vexé par ce nouveau succès de deux longueurs du fils de Havana Gold, il cherche déjà comment stopper la progression de ce combatif poulain de 3 ans. Et là, y’a vraiment du boulot !


Almacado Gree passe le peloton en revue
Publié le MARDI 19 JUILLET 2022


Le Festival du Galop anime la scène hippique toute la semaine du côté de Vichy. Un épisode incontournable pour les professionnels de la discipline et notamment pour le Phocéen Christophe Escuder, toujours redoutable à Bellerive, et représenté par quatre de ses pensionnaires dont Gipsy Jet Sept et Decbou très rapidement aperçus en tête, en compagnie de Fox Challenger, dans un groupe de quatre fuyards emmené bon train par Langre. Une vitesse rare pour des stayers. Surtout quand la ligne droite jugée au second poteau exige huit cents mètres supplémentaires d’effort. Aucun d’eux n’ira au bout, tous happés par Almacado Gree qui revenait du dernier rang pour régler Côté Jardin et Salsa Queen se partageant les accessits dans une même foulée. Sasakia échouait de peu au pied du podium détachée de Belgian Prince. Déjà très régulier dans les handicaps, à une valeur supérieure, avant de fortement décevoir dernièrement à Compiègne, l’élève de Bruno Audouin, si prometteur dans sa quatrième année, renoue avec le succès vingt mois après sa dernière exhibition clodoaldienne. Mieux qu’une victoire, si, si, un Festival !


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