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2022 Semaine 32

Le toujours très inspiré John Gosden
Publié le DIMANCHE 14 AOUT 2022


On comptait sur l’invaincu Erevann pour mettre fin à la malédiction française dans le Prix Jacques-le-Marois dimanche à Deauville. Voilà maintenant quatre ans que les Irlandais et les Anglais nous privent de ce satané Groupe I normand. Oui, on comptait sur Jean-Claude Rouget, l’homme au plus de 7000 victoires, on voyait en Christophe Soumillon, en quête d’un premier Groupe cet été hors anglo-arabes, le jockey de la providence. Mais force est de constater que les « british » ne lâchent rien. Considéré comme la meilleure pouliche de 3 ans en Angleterre, lauréate de Groupe I à 2 ans avant de s’imposer dans la Coronation Stakes à Ascot (le Diane anglais), le 17 juin pour sa rentrée, Inspiral a été lancée de loin par Lanfranco Dettori puis a longuement résisté à Light Infantry, qui progressait le long de la lice, et Erevann en pleine piste qui aurait pu donner chaud à la lauréate avec une piste plus assouplie. Comme l’an passé avec Palace Pier, le tandem Gosden/Dettori a encore fait des ravages. Le tout en 1’34’’07. Au pays du coq, on se consolera en se souvenant du succès en 2013 de Moonlight Cloud, la protégée de Freddy Head détenant toujours le record de l’épreuve en 1’33’30. Et ça, les Anglais, qui réalisent toutefois le hat-trick dans ce tournoi international pour les milers,courent toujours après.


Baden Rocks dur comme du métal
Publié le DIMANCHE 14 AOUT 2022


Battu d’un rien pour sa rentrée à Saint-Cloud par Panjaman, Baden Rocks a fait parler la forme et sa fraîcheur dimanche dans le Prix de Barneville. Si le représentant de Stéphane Wattel est un habitué de Deauville, évoluant ici en pantoufles et s’étant baladé déjà à deux reprises sur la psf, il n’avait encore jamais gagné sur le gazon. C’est chose faite. Et bien faite par Stéphane Pasquier niché en plein cœur du peloton avant de décaler son partenaire peu après la mi-ligne droite et triompher sans lutte. Thunderspeed mérite pour sa part une mention spéciale pour son changement de braquet à deux cents mètres du but quand il a pu s’engouffrer dans le faible espace que lui avaient laissé Calaconta et Mykiss qui ne progressaient plus. Animateur, Nobody’s glissait troisième, tout en perdant son invincibilité après succès trois consécutifs dans l’Est, mais résistait de peu à Santa Zoo. « Il méritait largement le titre de favori » constatait le jockey aux 214 Quintés. Malgré ses 5 ans, le bon Baden Rocks aura bien du mal à faire mieux que son associé du jour.  


Mashmedia d’entrée de jeu
Publié le SAMEDI 13 AOUT 2022


A peine débarqué chez Romain Le Dren Doleuze, Mashmedia s’était illustré à Granville. Samedi, pour son premier handicap dans le Prix Robertet à Clairefontaine, le partenaire de Christophe Soumillon a répété en 37 de valeur venant fondre tout à la fin sur Doctor Ron qui n’avait rien d’un patient dès l’ouverture des stalles. Le pensionnaire de Didier Guillemin, comme son bourreau, découvrait la catégorie en nourrissant il est vrai quelques ambitions. Entre ces deux poulains perfectibles s’intercalait cependant la favorite Final Gesture n’échouant que d’une demi-longueur. Le Houlme, quatrième, dévoilait sa pointe de vitesse tout à l’extérieur en se jouant de Great Rotation. Si les Quintés pour 3 ans exposent généralement le turfiste à tous les dangers, les chevaux les plus plébiscités au betting ont respecté leur contrat à l’exception de Everman qui n’a pas su surfer sur la vague Escuder qui déferle depuis quelques jours en Normandie.  


Tarbes la solidarité avant tout
Publié le VENDREDI 12 AOUT 2022


Au pied des Pyrénées, Tarbes offre un cadre exceptionnel.

Le 25 juillet dernier, l’hippodrome de Tarbes a volé au secours de celui de La Teste-de-Buch transformé en quartier général des pompiers pour circonscrire les nombreux départs de feu dans la région girondine. Les Hauts-Pyrénéens découvraient de fait la ferveur suscitée par un Quinté. Pari réussi. 
 
Ils ont presque réalisé l’impossible. Organiser une réunion de Quinté en moins d’une semaine et recevoir le plébiscite du public et de toute la profession au terme d’une journée réussie en tout point, la marche était pourtant haute. Un exploit, certes, mais surtout un élan de solidarité de la part de tous les sociétaires de l’hippodrome de Tarbes venus au pied-levé en soutien à leurs amis de La Teste de Buch en proie aux flammes. C’était le 25 juillet dernier. Un jour peu banal pour les Tarbais qui se retrouvaient subitement en haut de l’affiche, organisateurs de leur premier événement. « C’était un pari. Nous sommes aujourd’hui très contents et fiers de l’avoir réussi même si, à la base, a on a surtout répondu présent par solidarité. C’était un honneur d’accueillir le premier Quinté de l’histoire de Tarbes plus de quatre siècles après la création de l’hippodrome. Le public est venu nombreux. Environ 1500 personnes se sont massées dans les tribunes. Pour beaucoup, on l’a constaté, le Quinté est une curiosité, un événement, un attrait énorme. Nous avons croisé ce jour-là énormément de gens qui venaient pour la première fois. Ce fut un vrai succès », se souvient François Maillot, trésorier et vice-président de l’anneau haut-pyrénéen. La satisfaction a balayé le stress qui précédait le grand jour. Il a fallu pour toute l’équipe se serrer les coudes, relever les manches et couler quelques litres de sueur pour parvenir à l’objectif. « Avec les fortes chaleurs, le pénétromètre indiquait 1,7, or il nous fallait pour proposer des conditions optimales une piste jugée à 3,2. On a donc arrosé pratiquement jour et nuit pendant cinq jours tout en passant l’aérateur pour aider l’eau à mieux s’infiltrer dans le sol.

Le 23 octobre une réunion à ne pas manquer

A Tarbes, tous nos sociétaires répondent présents les jours de réunion, mais nous sommes bien moins nombreux pour l’entretien du site. Six réunions par an ce n’est pas beaucoup, mais c’est presque trop pour conserver sur autant de journées nos forces vives. Comme partout, nous manquons de bénévoles, même si ce terme est galvaudé puisque nous dédommageons nos sociétaires les jours de courses. Une petite équipe, certes, mais qui sait se mobiliser en toutes circonstances. A quelques-uns autour du président Lapique, on a fait le boulot. Notre homme de piste est très efficace, notre jardinier, avec l’aide de quelques amis, peut quant à lui vous embellir le site en une journée et l’on peut aussi s’appuyer sur Sylvain Hureau qui parcourt nombre d’hippodromes de la région. C’est un réseau de gens passionnés dont certains apportent leur aide ici depuis plus de vingt ans sans jamais manquer un rendez-vous. Au final, tout le monde est reparti heureux comme nous l’a indiqué Jean-Claude Rouget qui ne tarit jamais d’éloges sur notre petit champ de courses », reprend l’homme chargé des comptes de Laloubère. Après cette parenthèse inattendue en plein cœur de la trêve estivale, Tarbes reprendra du service le 16 octobre prochain pour une réunion de plat et clôturera sa saison le 23 octobre par une journée exclusivement dédiée aux chevaux anglo-arabes. Une tradition de (très) longue date comme le rappelle François Maillot. « Autrefois, dans le Prix du Ministère de l’Agriculture, les Haras Nationaux se portaient acquéreurs du gagnant en vue d’une carrière d’étalon. Il y a toujours eu une activité florissante des anglo-arabes dans le Sud-ouest. Cette réunion est généralement très conviviale et j’invite tous ceux qui ont apprécié le spectacle du 25 juillet à revenir. Ils ne seront pas déçus ».  Face à la chaîne des Pyrénées, dans un cadre naturel exceptionnel, l’hippodrome de Tarbes a séduit. Jusqu’aux hautes instances de France Galop. Reverra-t-on un jour le Quinté dans le comté de Bigorre ? Le tout Tarbes, enchanté, a sur le terrain adroitement adressé sa candidature.

Fabrice Rougier


A La Teste de Buch plus rien ne sera comme avant
Publié le VENDREDI 12 AOUT 2022


Alexis et Stéphanie les mains vertes de La Teste-de-Buch. 


La Teste-de-Buch a repris du service le 31 juillet après avoir été stratégiquement désigné comme poste de commandement des pompiers pour fixer des incendies qui auront détruit 7000 hectares de forêt. Stéphanie, jardinière à l’hippodrome, et Alexis, chef de pistes, ont vécu ce cauchemar de l’intérieur et espèrent rapidement et définitivement tourner la page.

Chaque matin en se rendant au travail les mêmes images viennent ressasser un douloureux passé. Des pare-feux au bord de la route, au loin la cime des pins noircie et encore tiède, les stigmates d’un horrible mois de juillet ravivent la douleur de ceux qui donnent quotidiennement vie au petit village girondin. A La Teste-de-Buch, le champ de courses, durant quinze jours, s’est transformé en base d’intervention des soldats du feu. Près de mille pompiers sur place cohabitaient alors avec toute l’équipe du Béquet. Stéphanie Pilorge, jardinière polyvalente, et Alexis Plantey, chef de piste de l’hippodrome, se sont retrouvés au cœur de cette mésaventure. Encore profondément choqués. L’employée à l’embellissement du site a même été contrainte de quitter son domicile par précaution. « La toxicité de l’air provoqué par la fumée devenait insupportable. Heureusement que les chevaux du centre d’entraînement avaient pu être tous évacués. Résidant à proximité, j’ai été évacuée une semaine de mon logement. On a trouvé refuge chez des amis. Ma fille a dû changer deux fois de centre de loisirs, son père, pompier, était constamment au feu. La période fut très compliquée à gérer. Le contexte, l’évacuation, le travail, c’était trop d’angoisses. On assistait à un sordide spectacle. C’était un balai incessant de camions. On voyait les pompiers courir, revenir. Un, deux, puis trois, quatre hectares partaient en fumée, ça ne s’arrêtait plus et on ressentait par moments la fatigue et l’impuissance des soldats du feu. Heureusement, la vie a repris depuis même si notre département reste en proie aux flammes. Mais quelque chose s’est cassé. Ça reste notre patrimoine, notre forêt, nos animaux, tout cela représente beaucoup pour nous », déplore encore Stéphanie.

"On voit encore apparaître quelques départs de feux"

Puis à Alexis de poursuivre, sans être définitivement rassuré « Nous avons surtout été fortement gênés par la fumée. Quand le feu s’est rapproché de l’hippodrome, quelques débris se sont abattus dans l’enceinte, des copeaux, des aiguilles de pin brûlées, c’était plus anxiogène que le feu par lui-même. Résidant à Sanguinet j’avais un laisser-passer pour me rendre sur l’hippodrome. Les premiers jours, on a aidé les pompiers à s’organiser, à se mettre en place, à ouvrir quelques salles, on était sur le terrain pour les aider au maximum. L’entretien du gazon m’est durant quelques jours apparu secondaire. C’était difficile moralement de voir mes pistes le matin vidées de tout entraînement. Cela dit, en pleine saison de courses, il fallait tondre et assurer un suivi minimum. Tout cela reste dans nos mémoires. Et rien n’est malheureusement terminé. On voit encore apparaître quelques départs de feu. Je suis natif de La Teste. Ma famille avait une propriété forestière ici. Je faisais partie du club de 4x4, je chassais ici, donc la forêt est une partie de ma jeunesse. Et c’est là que ça brise le cœur. Quand on a connu l’endroit, le voir comme ça aujourd’hui c’est dramatique. Tous les arbres avaient minimum 60 ans. C’était une vieille forêt. Atypique avec un massif très vallonné, un paysage dunaire, ce n’était pas comme un massif landais. Il faudra des années et des années pour qu’on retrouve un paysage à l’identique ». On gardera aussi longtemps le souvenir de tous ces héros, de tous ces pompiers qui ont épargné des vies et que l’on ne remerciera jamais assez. Un hommage grandeur nature leur a même été rendu lors de la reprise des courses le 31 juillet. « Il y avait énormément de monde. De la piste, il y a bien longtemps que je n’avais pas vu les tribunes aussi nourries. Cela a créé une émulation » constate Alexis. « Le discours du Président Le Dantec à cette occasion a été très touchant. On ressentait de toutes parts beaucoup d’émotion, de sincérité et de reconnaissance dans les applaudissements » reprend Stéphanie.

"On ne sort pas indemne d’un été comme celui-là"

Aujourd’hui, l’un et l’autre doivent répondre à une nouvelle crise. Celle de l’environnement et de la sécheresse même si dans ce domaine Alexis est plus optimiste que nombre de ses confrères. « Il faut l’admettre, certaines zones sont moins arrosées que d’autres, mais nous sommes moins impactés que d’autres par la sécheresse. Nous disposons de forages. J’ai encore sondé mardi et nous étions à 3,20 mètres de profondeur. Reste que la chaleur est l’ennemie des pistes. Quand il fait très chaud il ne faudrait même pas les travailler. Le simple passage d’un engin mécanique est susceptible d’abimer le gazon. Et en parallèle, il faut rester rationnel avec l’arrosage. C’est compliqué. Le secret c’est d’y être tous les jours et de rester attentifs. Etre dans l’observation et dès qu’il y a un soupçon de problème sur un arroseur intervenir de suite. La météo annonce un peu d’eau la semaine prochaine. Ce serait un premier ouf de soulagement. Les sols sont encore très chauds. La menace incendie reste présente. Croyez-moi, on ne sort pas indemne d’un été comme celui-là ». Quatre réunions se tiendront encore en terre testérine d’ici la fin de saison (les 19 et 23 août ainsi que les 2 et 3 septembre). Mais ne parlons pas pour autant de délivrance pour nos deux experts. « A l’issue de la dernière réunion, je vais préparer mes jardins d’hiver, retravailler les massifs et changer les variétés de fleurs, tailler les arbres,… » explique Stéphanie quand Alexis, lui, « défeutra, bouchera les trous, resèmera le gazon avant décompactage pour qu’il  puisse s’appuyer sur le meilleur enracinement possible. Comme pour les fleurs il faut resemer rapidement. Beaucoup de personnes travaillent à nos côtés. Nous ne sommes que les responsables de nos secteurs. C’est surtout grâce à tous ceux qui oeuvrent dans l’ombre (bien qu’au soleil, ndlr) qu’on parvient à un résultat d’ensemble très satisfaisant. C’est un vrai travail d’équipe ». A La Teste, on sait aujourd’hui mieux qu’ailleurs toute l’importance du collectif.  

Fabrice Rougier


Nicolas Bazire doit à Farrell Seven son premier triplé
Publié le JEUDI 11 AOUT 2022


C’est une vraie machine de guerre. Nicolas Bazire, avec Farrell Seven, peut dormir paisiblement. Jeudi, en semi-nocturne sur l’hippodrome d’Enghien le beau hongre paré des couleurs familiales a remporté sa dixième victoire depuis le début de l’hiver, sa sixième de l’année. Une garantie d’un côté de la lice, un coup sûr de l’autre. Celle du soir, il a fallu aller chercher avec les tripes pour inverser le résultat aux abords du poteau alors que Dassero et Benjamin Rochard, planqués dans le dos de l’animateur Crack Atout durant tout le parcours, ont longtemps semblé en mesure de conserver le meilleur. Figolu Frazéen se classait troisième au terme d’une conclusion encore plus tranchante que celle de Déesse Noire revenue des derniers rangs. Eileen, qui avait lancé les hostilités en face, peinait à finir mais conservait une place dans le Quinté en utile favorite. Grâce à Criterion, Bordeaux S. et ce bon vieux « Farrell » Nicolas Bazire réalise le premier coup de trois d’une carrière qui compte déjà 151 succès. Celui qui peut battre tous les records du père n’est certainement plus le saint-esprit.


Fakir de Mahey en favori solide
Publié le MERCREDI 10 AOUT 2022


La neuvième étape du GNT qui devait se courir à Saint-Malo a finalement trouvé refuge à Pornichet ce mercredi. La sécheresse qui sévit sur l’Ille-et-Vilaine, comme dans de nombreuses régions, a conduit les autorités locales à exiger une limitation de l’usage de l’eau. Devant l’impossibilité d’arroser la piste, sage décision a été prise de transférer le rendez-vous pour le bien-être animal. Pourtant, si l’en est un qui marche sur l’eau actuellement c’est Fakir de Mahey. Invaincu en juin, seulement devancé par French Man récemment à Cabourg, le partenaire de Mathieu Mottier, qui habituellement aime user ses adversaires au train, s’est fait tout petit dans le peloton et n'a enclenché qu’à huit cents de mètres du but pour pénétrer dans la ligne droite derrière son rival tout annoncé Galiléo Bello. Ce dernier et French Man avaient déjà beaucoup donné en tête et tout logiquement Fakir de Mahey s’envolait, en bon favori, vers un titre ridicule de facilité. Echo de Chanlecy et Fairplay d’Urzy écartaient à leur tour le vainqueur du Prix de la Chaussée d’Antin (Grp. III) alors que El Santo Haufor, cinquième, tentait à sa façon de faire fructifier les rapports. Eire d’Hélios, le maillot jaune, resté anonyme, n’a pas eu à former ses bataillons pour conserver le leadership.Ni même besoin des  remparts de Saint-Malo.


Matera les a bien matés
Publié le LUNDI 08 AOUT 2022


Collectionneur de Groupes, François Nicolle effectue aussi quelques passages remarqués dans les Quintés. Notamment sur les obstacles de Clairefontaine où Elvis de Balme avait dernièrement échoué de très peu. Lundi, dans le Prix Le Journal Le Veinard, Matera, propriété de madame Henri Devin, a fait encore mieux en s’adjugeant son premier handicap Quinté en 61 de valeur et sous la lourde charge pour une pouliche de 70 kg. Patiente le long de la corde, à portée de fusil des animateurs, la partenaire d’Angelo Zuliani enfonçait le clou au franchissement de la dernière difficulté, prenant de vitesse l’animateur Rock And Roll, et se voyait sauvée par le poteau en réagissant au baroud d’honneur de l’élève de Mickaël Seror. Drop The Pilot passait les trois points pour intégrer le tiercé devant Ilestbo de Houelle et Orange Diamond. Pour rejoindre nombre de ses camarades d’entraînement au sommet de la pyramide de l’obstacle, Matera sait ce qu’il lui reste à faire. Au pire, son entraîneur est toujours de bon conseil.


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