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2022 Semaine 36

Grégory Benoist a plusieurs cordes à son Arc
Publié le DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022


Le Prix Vermeille (Grp. I), pour les juments, le Prix Niel (Grp. II), pour mâles de 3 ans, représentent deux fantastiques tremplins pour prendre son envol vers l’Arc de Triomphe programmé le 2 octobre prochain. Les poulains ont même par le passé réussi le doublé Niel/Arc à douze reprises. Mais, au-delà de la performance des deux gagnants, il est un homme heureux. Grégory Benoist a en effet remporté coup sur coup ces deux monuments de ParisLongchamp grâce à Sweet Lady, désormais titulaire d’un Groupe I, et Simca Mille définitivement  promu ce week-end dans la vitrine des grosses cylindrées en annihilant les chances de Lassaut. Son Arc de Triomphe, Irésine, lui, l’a déjà gagné en s’adjugeant ce dimanche le Prix Foy. Ce beau hongre permettait à notre cravache d’or féminine Marie Vélon d’agrafer à sa casaque un premier Groupe II, de surcroît pour son patron Jean-Pierre Gauvin. Si nos jockeys se sont surexposés, on ne doit rien enlever au travail en amont du mentor ligérien, tout comme celui de Francis-Henri Graffard et de Stéphane Wattel, grands lauréats de ces joutes classiques. Entendre reparler français dans l’enceinte des balances un dimanche de Groupes fait un bien fou !


Torpen célèbre l’anniversaire d’Alexis Pouchin
Publié le DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022


Le 1400 mètres avec arrivée au second poteau est un parcours particulier, atypique. On aime, ou on n’aime pas. Ensuite, seule la réussite fait la différence dans une ligne droite ou bison fûté voit souvent rouge. Alexis Pouchin s’est alors appliqué à donner le meilleur parcours à Torpen, au chaud dans le dos du meneur de revue Ozan, puis a décalé son partenaire à trois cents mètres du poteau sans jamais donner l’illusion à Ciccio Boy, intéressant dans ce terrain souple, et à King Gold, le top-weight sous ses 60 kilos, de pouvoir le battre. Ozan, robuste, reculait quatrième juste devant le favori Mon Ami l’Ecossais pris de vitesse au moment du démarrage. Trois fois deuxième en trois participations depuis l’an passé sur ce tracé de ParisLongchamp, Torpen, le spécialiste, brandit fièrement son second Quinté, le quatrième pour son fidèle associé Alexis Pouchin. Le hasard du calendrier aura voulu qu’il intervienne le jour de son vingt-deuxième anniversaire. Happy Birthday Alexis !


Fossoyeur fait son trou à Vincennes
Publié le SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2022


Douze partants après le retrait de Equin d’Avril dans le Prix d’Eaubonne, ça fait bien peu pour une réunion « d’Eté » à Vincennes. Etonnant pourrait-on ajouter en poussant le bouchon un peu plus loin. Qu’importe le nombre pourvu qu’on ait l’ivresse. Et du bonheur il y eut samedi sur la piste quand Mike Izzo, jeune entraîneur installé depuis le mois de juillet, décalait Fossoyeur pour déposer Zante Laser sur une accélération aux abords du poteau. Premier succès à Vincennes en tant que pilote et entraîneur, paré des couleurs familiales en bon supporter de l’OGC Nice, devant un parterre de proches éblouis, le petit azuréen, longtemps resté dans l’ombre du géant Michel Lenoir, aura vécu l’un des plus merveilleux jours de sa vie. Et on le comprend tant la victoire fut belle ! Car Franck Nivard pensait avoir survolé l’épreuve en écartant l’autre trotteur du Sud-est et favori de l’épreuve, le « Roubaud » Elgino. Destin de Star s’affichait quatrième devant Enerise Flash qui profitait de la disqualification après enquête de Figaro Gema. Fossoyeur a enterré la vie de jeune entraîneur de Mike en lui dédiant un Quinté sur la cendrée parisienne. Soir de java en vue sur la Riviera.


Roxane Liegeois, la révélation girondine de la rentrée
Publié le VENDREDI 09 SEPTEMBRE 2022


Au terme d’un long parcours du combattant de cinq ans, la jeune-jockey Roxane Liegeois s’est enorgueillie d’une première victoire le 1er septembre. Pas n’importe où. A ParisLongchamp. Grâce à Lastrada (Haras d’Etreham) pour le compte de son patron Christophe Ferland. L’entraîneur de La Teste-de-Buch récolte ainsi les fruits de la confiance qu’il a toujours placée en son apprentie. 

« Je suis encore assez jeune. J’ai tout l’avenir devant moi. C’est en tout cas ce que beaucoup de gens de mon entourage me disent ». Roxane Liegeois peut enfin y croire. Remotivée, affranchie, déterminée plus que jamais après son premier succès sur Lastrada le 1er septembre. A 20 ans, et après cinq saisons où la passion a toujours surclassé le doute, la jockey salariée chez Christophe Ferland revit. Car tout jeune pilote ne peut pas se targuer d’avoir ouvert son palmarès sur l’hippodrome de ParisLongchamp. Sur cette pelouse qui a sacré les meilleurs, où l’Arc de Triomphe prend toute sa dimension de monument. « Au début, comme beaucoup, j’espérais gagner dès ma première course. Non seulement cela ne s’est pas fait, mais ça a mis beaucoup plus de temps que je ne l’aurais imaginé. Ce déclic se faisant attendre, j’ai multiplié les déceptions, mais je me suis toujours relevée. Au final, ça valait vraiment le coup d’attendre. C’était trop bien. Passer le poteau en tête pour la première fois c’était déjà énorme, mais réussir ce challenge sur un hippodrome parisien aussi mythique, c’était juste magique. Le plus beau jour de ma vie. Depuis 2017, date de mon entrée en Bac Pro à l’Afasec de Mont-de-Marsan, il m’a fallu, à de nombreuses reprises, me remettre en question. Alors c’est la délivrance. Même si rien n’est acquis, ça fait un bien fou », s’en délecte encore la demoiselle originaire du Var. Un père militaire, de multiples déménagements à travers le Monde dans son enfance, le parcours de Roxane ressemble à s’y méprendre à celui du « combattant ». Même si le cheval prenait le dessus sur toutes les hypothèses, en faire un métier devenait utopique. Jusqu’au jour où la petite famille s’installait à Bordeaux. Pile poil au moment d’une profonde réflexion d’orientation en sortie de troisième. « Il fallait opérer un choix.    Un ami qui travaillait dans les chevaux d’endurance m’a parlé des courses et de l’Afasec et je suis partie à Mont-de-Marsan sur un coup de tête. Dès la première année, ça m’a vraiment plu. J’ai vite compris que c’était ma voie ». Sans véritable issue à son aurore. Des années de labeur à la recherche de la récompense.

"L'écurie Ferland me manquait"

Des débuts silencieux avant de rejoindre l’effectif de Christophe Ferland. Mais, là encore, la timidité contrarie tous ses plans. « Monsieur Ferland m’a fait débuter en course, mais très vite je ne me sentais plus évoluer. J’avais besoin de voir autre chose et j’ai eu la chance de partir trois mois à Dubaï pour une écurie d’émiratis. Même si j’étais loin de la compétition, j’ai pu réaliser quelques galops avec Mickaël Barzalona, par exemple, ce qui m’a moralement fait grand bien. A mon retour en France, j’ai intégré l’écurie de monsieur Trigodet, sans résultats. C’est à ce moment-là que j’ai compris que l’écurie Ferland me manquait beaucoup. Je regrettais cette époque. Du coup, je me suis permise de renvoyer un message à mon maitre d’apprentissage, il m’a répondu dans la foulée en me proposant de partir en meeting à Deauville. Je ne pensais vraiment pas pouvoir remonter pour lui aussi vite. Au final, dès le premier mois, il m’a fait confiance à Deauville, puis à Longchamp ». Une seconde chance que la Testerine ne compte vraiment pas laisser passer. « Au fil des parcours, j’ai pris de l’expérience, mais j’ai surtout beaucoup mûri mentalement. Avec l’âge, je me suis ouverte, je ressens un peu plus de facilité et d’assurance pour aller vers les gens, participer à une discussion. Tout dialogue était presque impossible au début, peut-être par peur, avec mon patron. Peut-être aussi parce qu’il joue un rôle central dans ce bonheur qui m’entoure. Rien n’est plus frustrant pour un jockey que de ne pas être appelé pour monter l’après-midi. On nous demande d’être au top physiquement, d’être prêt pour le jour J, mais rien ne se passe. Entretenir sa forme c’est bien, mais seul le fait de monter permet vraiment de progresser. J’ai su cette fois saisir l’opportunité qui m’a été offerte, cette possibilité aussi de revenir aux sources par la grande porte, et je veux aujourd’hui prouver à l’écurie qu’elle peut me témoigner toute sa confiance. Monter pour monsieur Ferland est un atout indéniable. Avec un peu de réussite, mon compteur de victoires peut très rapidement s’emballer. Je ne vois pas mon avenir ailleurs qu’ici. La Teste est un petit paradis et je compte du reste m’y installer. Je suis désormais du Sud-ouest à 100%. Ce matin (mardi, ndlr), j’ai monté tous les galops. Au deuxième lot, j’ai travaillé Accakaba, vainqueur de Groupe II et placé de Groupe I. Que de satisfaction et de chemin parcouru en quelques jours », en sourit Roxane. La rédaction du Veinard rejoint l’avis de ses proches… Cette petite a certainement tout l’avenir devant elle !  

Fabrice Rougier


Chantilly met à l’honneur les réformés des courses
Publié le VENDREDI 09 SEPTEMBRE 2022


Ce samedi 10 septembre, l’hippodrome de Chantilly saluera ses anciennes gloires en hébergeant la dernière journée de la Reconversion des Chevaux de Course de l’année 2022. Un événement qui pourra vous permettre d’approcher de grands champions comme Cirrus des Aigles ou Vazirabad.

Après le succès de la journée de la Reconversion à Deauville, les réformés des courses ont une nouvelle possibilité d’émerveiller le public ce samedi 10 septembre sur l’hippodrome de Chantilly. Au programme, la Parade des Champions, des démonstrations pour exprimer une fois encore tout leur potentiel. S’ils appartiennent à la légende des courses, ils excellent aujourd’hui dans différents domaines comme le horse-ball, le dressage, le saut d’obstacles, l’équitation dite éthologique ou encore l’équitation western.  Comme l’association Au-delà des Pistes ne cesse de le répéter : « Ils savent tout faire ! ». Et il suffit de les regarder, malgré quelques rides, pour comprendre qu’ils adorent encore faire briller les yeux du public. Ils ont embrasé les tribunes les jours de Grands Prix. Ils vous surprendront encore et encore par leur polyvalence. L’heure sera donc aux retrouvailles avec l’incroyable Cirrus des Aigles, le petit joyau de Corine Barande-Barbe, qui a capitalisé près de 8 millions d’euros de gains en France et à l’étranger, mais aussi avec le phénomène des Aga Khan Studs, Vazirabad, titulaire de treize victoires de Groupe et confié depuis peu à Gaëlle Jonchery, cavalière de Concours complet et responsable d’une structure référencée par l’Association Au-delà des pistes afin d’évaluer ses aptitudes en dressage. Autre élève de Gaëlle, le bien connu dans le Sud-ouest Phenicean se dévoilera à l’obstacle, quand Vanturi présentera ses progrès en dressage alors que Grand Vertige se montre impatient de présenter son travail pour la première fois avec sa jeune cavalière. Lors de ces journées, c’est de coutume, les spectateurs auront la possibilité, à l’issue des démonstrations, de s’inscrire pour approcher les stars aux écuries, d’échanger avec leurs cavaliers et de distribuer quelques carottes pour les féliciter de leurs prouesses. On sait tous depuis longtemps que « Cirrus » en raffole. Athlètes à part entière, ces pur-sang ont certes délaissé les pistes, mais ils demeurent des compétiteurs, heureux et chéris par leurs nouveaux entourages. L’Association Au-delà des Pistes, depuis son lancement, collectionne les belles histoires et sera heureuse de vous en raconter quelques-unes sur son stand dès l’ouverture de l’hippodrome à 13 heures. Soutenir la reconversion, c’est faire passer l’amour du cheval avant les courses, c’est redonner un nouveau départ après les balances, c’est surtout rendre à ces sportifs, qu’importe leurs résultats, tout cet amour qu’ils nous ont apporté.


Final Gesture… au final
Publié le JEUDI 08 SEPTEMBRE 2022


Le Prix de Longchamp invitait dans le Quinté seize pouliches et poulains de 3 ans en plein apprentissage. Toutefois, Final Gesture a confirmé jeudi un surplus de maturité. Et de vitesse ! Placée de Quinté à deux reprises, après seulement six productions officielles, la pouliche entraînée par Henri-Alex Pantall a fait jouer son expérience en patientant dans le wagon de l’extérieur emmené par Cheek To Cheek, puis s’est imposée en bonne Godolphin sous la selle du jockey-maison Mickaël Barzalona. Da favorite, la fille de Dubawi a été promue au chapitre des vrais points d’appui. Cheek To Cheek, vaincue et malgré un parcours le nez au vent, ne lâchait jamais le morceau (quelle mère courage !) et remettait même un coup de clé pour se préserver du retour de Recoup. Rosetta Stone, côté corde, passait un nez à Agile pour s’octroyer la quatrième place. Après un timide début de carrière à 2 ans chez Charlie Appleby, Final Gesture a très rapidement appris le français. Impossible pour autant de faire dire à cette lauréate qu’un succès à ParisLongchamp est bien plus prestigieux qu’un titre lors du Meeting de Royal Ascot. Le flegme britannique.


Farrel Seven, un canter après le heat
Publié le MERCREDI 07 SEPTEMBRE 2022


Limites inconnues. Pour surprendre Jean-Michel Bazire, il faut quelques qualités. Pas de quoi faire rougir Farrel Seven qui ne cesse de confirmer ses progrès. Brillant lauréat en guise d’échauffement à Vincennes il y a quatre jours, le fils de Rédéo Josselyn a complété son œuvre d’une quatrième victoire consécutive, mercredi, dans la dixième étape du Grand National du Trot au Meslay-du-Maine. Dans un véritable canter après la disqualification à un tour du but de son principal client, Haribo du Loisir. C’était bon bon (et pas que pour le moral) pour le protégé de JMB qui plaçait une première accélération au bout de la ligne d’en face avant de tétaniser le peloton dès l’entrée de la ligne droite. Voici comment le doué « Farrell », aussi vrombissant qu’une « Williams », s’est enrichi d’un premier semi-classique. En ambitionnant déjà la prochaine marche du côté de Paris. Derrière ce lauréat à l’allure décontractée, Evita Madrik a été la première à tenter une contre-attaque, mais l’élève de Stéphane Meunier devait se résoudre à la quatrième place devancée tout à la fin par Faredgio Menuet et Easton Of My Life, qui n’ont jamais quitté la corde. Eire d’Hélios consolidait quant à lui son maillot jaune en obtenant la cinquième place. Cinq points de plus au classement général pour le représentant de Franck Harel plus que jamais ambitieux. On retrouvera cet abonné du circuit, à n’en pas douter, le 28 septembre du côté de Vire.


Foreign Flower cueille un second Quinté à Auteuil
Publié le MARDI 06 SEPTEMBRE 2022


Comme l’an passé, pour ainsi dire à la même saison, Foreign Flower est reparti d’Auteuil mardi avec un deuxième gros handicap en poche pour Robert Collet. Après une bénéfique remise en jambe fin juillet à Clairefontaine, le fils de Poliglote s’est senti beaucoup plus concerné, dans le Prix Jean-Bart, en accompagnant les leaders avant de prononcer une accélération entre les deux dernières haies que seul Six One pouvait contrer. Pas forcément une bonne nouvelle pour Kévin Nabet qui pouvait à ce moment-là redouter la forme de l’entraînement Nicolle, l’efficacité d’Angelo Zuliani et la grinta de l’écurie Bardini. Il n’en fut rien, Foreign Flower repartait de plus belle sur le plat, digne d’un maillot jaune, pour remporter une nouvelle victoire d’étape face au favori. Fidèle à son habitude, Golden Witch courait de première pour sa rentrée, sans être inquiétée par Courch Viréenne, toute aussi étonnante à ce niveau pour son retour à la compétition, et Hopi du Matha, cinquième en attendant des terrains plus profonds. Sur la Butte Mortemart, selon le dernier bulletin météo du Veinard, l’élève de Mathieu Pitart devrait rapidement être servi.


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