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2022 Semaine 37

Italiano Vero dans un timing parfait
Publié le DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022


Après une spectaculaire année de 3 ans qui se confirmait par un succès dans le Prix Albert-Viel, Italiano Vero a souvent dû par la suite se satisfaire des seconds rôles. Toujours opacifié par son compagnon d’écurie Izoard Vedaquais ou par Idao de Tillard.  Devancé, mais jamais déferré, Philippe Allaire ayant depuis longtemps choisi le jour J pour l’alléger. C’était ce dimanche 18 septembre. Une fois encore, l’entraîneur qui survolte les jeunes générations a réussi un coup de génie. En prenant la tête à un tour du but, David Thomain ne se doutait pas encore qu’il avait déjà gagné la course. Car ensuite, le rouleau compresseur a pris de la vitesse et pesé de tout son poids sur la course pour mieux se mettre ventre à terre dans la ligne droite et laisser sans voix toute une génération. « Quand je ne fais pas de bêtises, lui n’en fait pas » soulignait l’un des plus charismatiques mentors du circuit qui quitte Vincennes avec deux Critérium. Inmarosa doit également recevoir ses lauriers pour une fin de course spectaculaire qui condamnait Izoard Vedaquais à reculer au troisième rang. En l’espace de 15 jours, et dans un timing parfait, le fils de Ready Cash a retrouvé sa place de numero uno… comme dirait un Italiano Vero.


Just A Gigolo assoit sa supériorité
Publié le DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022


Ses quelques foulées de galop au moment du heat avaient certes rafraîchi l’atmosphère, mais Just A Gigolo, lui, n’a pas tremblé ce dimanche en enlevant en toute décontraction le Critérium des 3 ans. Trois Groupe I disputés dans sa jeune carrière pour autant de succès. N’allez pas chercher plus loin le chef-de-file de la promotion des 3 ans. Comme souvent, il sort de l’écurie de Philippe Allaire comme le firent dans leurs temps des cracks de la trempe de Kesako Phedo ou de Ready Cash pour ne citer que les plus illustres. Juninho Dry, qui l’avait devancé dans l’ultime épreuve préparatoire, a dû cette fois admettre la supériorité de l’associé de Franck Nivard avant de se voir privé de l’accessit d’honneur après enquête. Deux félins, Jaguar Griff et Jaguar Wit, sautaient alors sur leur proie pour s’emparer de très belles allocations. Après s’être adjugé le Critérium des Jeunes et le Prix Albert-Viel, Just A Gigolo suit la trajectoire de Ready Cash. On souhaite le même destin au poulain de Philippe Allaire.


Le Hussard sur le toit des 5 ans
Publié le DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022


70/1 pour celui qui, il y a 9 mois, était le dauphin de Hohneck dans le Critérium Continental. Depuis, Hussard du Landret a connu des fortunes diverses. A tel point qu’il fut totalement oublié au moment du choix. Et pourtant comme le rappelait Benoît Robin très ému au micro d’Equidia quelques instants après l’arrivée du Critérium des 5 ans, premier temps fort d’une réunion particulière sur l’hippodrome de Vincennes, « Il avait le 13. Il n’était pas là par hasard », signifiant en substance que le fils de Bird Parker n’avait pas sollicité l’aide sociale pour capitaliser près de 420 000 euros avant d’y ajouter un magot de 135 000 € ce dimanche. Hohneck l’a pourtant longuement attaqué, mais Hussard du Landret, emmené sur un plateau dans l’épilogue par Horsy Dream, a tenu bon. Autoritairement aussi pour sceller le premier Groupe I du driver, de l’entraîneur et du propriétaire mayennais. Le fameux trois en un avec une casaque que portait déjà son grand-père. Resuscitant Giono, le Hussard est définitivement sur le toit des 5 ans. On n’en fera pas un succès littéraire, mais l’histoire des courses le retiendra. Et pour longtemps, tant l’inattendu fait de ce sport un spectacle au nul autre pareil.


Forza Capitano en bon capitaine
Publié le SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2022


Vainqueur de listed et placé de Groupe à l’âge de 3 ans, Forza Capitano n’a jamais apprécié d’appartenir aux « vieux » de la discipline. Pas plus que d’être considéré comme un élément précoce. Après trois années quasi-blanches où sa valeur s’est vue fondre de quatorze points, le protégé d’Henri-Alex Pantall a recouvré ses jambes de poulain depuis le printemps. Et son premier Quinté remporté à Deauville cet été n’était en fait qu’un prélude à de nouveaux lendemains classiques. Samedi, dans le Prix du Cabinet du Livre, à Chantilly, Forza Capitano a attendu le dernier chapitre, non pas pour devenir Prix Goncourt mais pour fondre sur Raysteve très proche d’offrir une première victoire à Victoria Head. Tudo Bem, malgré une pénalité de trois kilos, suite à son succès dieppois, s’affichait encore dans le tiercé devant Petit Calvados, qui s’améliore en prenant de la bouteille, et Queen of Speed, soit autant de sprinters qui avaient choisi l’option d’évoluer côté tribunes. En alignant deux Quinté en un mois, fait plutôt rare, le partenaire de Mickaël Barzalona n'aura d’autres choix que d’effectuer son retour dans la catégorie supérieure. Sans rougir au regard de ses deux récentes prestations.


Eclat de Gloire l'horloge suisse
Publié le VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2022


En obtenant la deuxième place derrière Ecureuil Jenilou dimanche dans la deuxième étape à Avenches du Tour Européen du Trotteur Français, Eclat de Gloire entend plus que jamais défendre son titre 2021. Pour Loris Garcia, son entraîneur, on ne changera rien d’un programme qui gagne !

C’est bel et bien acté. Eclat de Gloire va encore jouer sa carte à fond dans le Tour Européen du Trotteur Français. Loris Garcia a été convaincu par la deuxième place de son petit champion à Avenches. Là où, l’an passé, tout avait débuté. « Avec son propriétaire, on avait évoqué l’hypothèse de prendre part à ce circuit européen sans, dans un premier temps, en faire un objectif. Le cheval n’était pas top l’été dernier. On avait alors décidé de lui foutre la paix en août et de faire une rentrée en Suisse. Notre écurie dans l’Isère n’est qu’à 2h30 d’Avenches. Il se trouve que le cheval s’était bien comporté en terminant bon second de Feydeau Seven. Donc, on a continué l’aventure. On s’est pris au jeu. Et évidemment on connaît la suite. Aux Baléares il s’est baladé et on a enlevé dans la foulée la Finale à Mons et là… (long siilence) c’était extraordinaire » se souvient presque encore ému Loris. Dès lors, pourquoi l’histoire ne se répéterait-elle pas ? Dimanche, son bourreau transalpin n’était pas « bazirien » sans pourtant être un inconnu du fils de Tiego d’Etang. Et pour cause, ils luttent tous les deux depuis longtemps, été comme hiver, sur le ring cagnois. C’est même la coqueluche de la Riviera. Son nom : Ecureuil Jenilou. « Il a toujours été supérieur au mien. On comptait un peu sur le changement de piste afin de le devancer pour la première fois. Et bien non ! Cela ne contrarie pas pour autant nos plans puisque ni Ecureuil, ni Feydeau devraient être du déplacement aux Baléares le 25 septembre. Il ne faudra donc pas se louper pour reprendre la tête du classement général. Cette petite piste de mille mètres, il l’adore. J’espère qu’on partira avec un bon numéro derrière la voiture. Si ça se passe bien à Palma de Majorque, comptez sur nous pour défendre notre titre à Mons le 22 octobre. Nous n’irons pas en Allemagne entre les deux dernières étapes. Déjà car il n’a plus trop envie d’aller corde à droite et ça nous laisse un mois entre l’Espagne et la Belgique. On reprend course pour course le programme qui nous a sacrés. On avisera à l’issue du Circuit pour son hiver. On participera à l’évidence au Grand Prix du Centre-est, chez nous, puis l’on trouvera un ou deux engagements à Cagnes. Il a désormais 8 ans, aura 9 ans cet hiver, c’est compliqué de monter à Paris y défier la cavalerie de Jean-Michel. Eclat de Gloire doit livrer bataille à des chevaux comme Elie de Beaufour ou Dorgos de Guez. Avant c’était Cleangame. Demain ce sera Gently de Muze et compagnie. Même si Eclat a toujours bien évolué à Vincennes, il faut être lucide on courrait au mieux pour faire quatre ou cinquième ».

"On a vécu des trucs formidables ensemble"

Quatre-vingt douze courses en six ans. Pourtant, Eclat de Gloire ne semble pas trouver le temps long. Où qu’il soit, il se transcende, il s’adapte, appliqué et généreux sans jamais fréquenter la colonne des disqualifiés lors de ses soixante dernières productions. « Dans les grands moments, le cheval reste fidèle à lui-même. Il est très professionnel. Il a été un peu spécial jusqu’à l’âge de 4 ans, ensuite il a constamment donné satisfaction. Pourtant, il reste toujours un peu particulier le matin. Avec lui, il ne faut pas se louper. Je crois que c’est ce qui fait sa force », reprend Loris Garcia, jamais prolixe dès lors qu’il faut encenser son protégé. « J’aimerai bien, mais je ne pense pas retoucher dans ma carrière un trotteur de son niveau. Un trotteur qui nous ferait autant plaisir. On a vécu des trucs formidables ensemble, on a remporté plusieurs Groupe à l’étranger, de belles victoires à Vincennes et à Cagnes et pris une deuxième place derrière Cleangame dans la Finale du GNT à Paris, ce qui équivaut à un titre ». On affublerait ce hongre de tous les superlatifs. Sa longévité parle pour lui et pour son entraîneur qui a toujours veillé sur lui. « Eclat de Gloire est sur la brèche depuis l’âge de 2 ans. Il a beaucoup donné. Je n’ai rien à lui reprocher. Juste lui dire merci ! ». S’il venait à s’adjuger pour la deuxième année d’affilée le Tour Européen du Trotteur Français, Eclat de Gloire rejoindrait dans la légende de l’épreuve Soleia Rivellière et Billie de Montfort. Jamais deux sans trois champions !

Fabrice Rougier


Gwenn Junod et Ecureuil Jenilou de branche en branche
Publié le VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2022


Depuis six ans, été comme hiver, Gwenn Junod truste les semi-classiques sur la Côte d’Azur, notamment grâce à Ecureuil Jenilou qui y règne sans partage. Dimanche, en Suisse, loin de ses bases, l’homme de confiance de l’écurie Louis Baudron s’est auréolé avec son « rongeur de succès »  d’un premier Groupe II dans le Tour Européen du Trotteur Français. Alors, Ecureuil un cheval cagnois ? Non un trotteur hors normes.

Obtenir la confiance de Louis Baudron exige de solides références. De la délicatesse et du sérieux. De l’abnégation et avouons-le un certain talent. Des qualités que l’homme des Rouges-Terres a absolument trouvé il y a six ans en enrôlant Gwenn Junod, à peine sorti d’une collaboration fructueuse de cinq années avec Bruno Marie. Les années défilent. Désormais âgé de 33 ans, le driver drouais a trouvé son équilibre. Entre le ciel gris de Normandie et le bleu azur de la Méditerranée. Au travail anonyme de préparation des poulains à l’inter-saison, Gwenn répond été comme hiver à l’appel de Cagnes. C’est du reste sur l’hippodrome de la Côte d’Azur qu’un certain Ecureuil Jenilou avait ouvert son palmarès en juillet 2017. Ce jour-là, Gwenn Junod devançait d’une courte tête son patron associé à Estero. Le petit prince de bonne naissance (l’étalon maison Village Mystic et Mélodie Jenilou) ne savait pas encore qu’il deviendrait rapidement le roi de Cagnes. Quoi que… « Je suis arrivé à l’écurie de Louis Baudron l’année où les « E » découvraient la compétition. Très peu de temps après, j’ai eu la chance de débuter Ecureuil Jenilou à Tours. Des débuts qui s’étaient soldés par une disqualification. Mais s’il restait très compliqué dans ses allures, manquant encore d’un peu de force, il avait déjà un gros moteur. Toutefois, réaliser une bonne entrée matière ne signifie pas que le poulain va bien vieillir. Or, force est de constater qu’à 8 ans il est meilleur que jamais », souligne son éternel driver. Son compagnon pourrait-on même oser tellement ce tandem, qui ne se quitte plus, est redouté où qu’il se produise. Beaucoup en avaient fait un simple spécialiste de la Riviera. Ecureuil Jenilou leur a fait un clin d’œil dimanche en remportant la deuxième étape du Tour Européen du Trotteur Français à Avenches (Suisse). Un nouveau challenge pour marteler toute sa polyvalence. « C’est un super cheval. Attachant aussi. On sait qu’il s’adapte à tous types de tracés même s’il est moins percutant sur les grandes pistes comme celle de Vincennes. Il faut savoir que nous l’emmenons à Cagnes-sur-Mer pour gagner. Le reste de l’année il est généralement en phase de préparation ce qui explique les fausses notes dans sa musique » confie le pilote dont les plus belles lignes du palmarès sont gravées dans le marbre maralpin.

"Encore meilleur corde à droite"

Deux Prix « Roucayrol », deux « Cap Esterel », un Grand Prix de Noël, Un Grand Prix de Vincennes, les semi-classiques s’enchaînent depuis l’été 2021. Six Groupe III au total et même encore mieux de l’autre côté des Alpes le week-end dernier. « Je ne savais même pas qu’il s’agissait d’un Groupe II » en rit encore Gwenn. Le succès n’en fut que meilleur. Et les ambitions décuplées. « On fera l’impasse sur l’étape de San Pardo, mais nous pourrions nous laisser tenter par Gelsenkirchen le 9 octobre. Ecureuil est encore meilleur corde à droite. S’il venait à bien faire en Allemagne, le challenge serait sympa lors de la Finale à Mons le 22 octobre. En tout cas, il n’est pas éprouvé par son meeting estival », reprend Gwenn qui peut s’appuyer sur le boss pour leur concocter le meilleur programme. Ensuite, ce sera le retour aux fondamentaux. La Normandie, puis Cagnes. Cagnes, puis la Normandie, un style de vie auquel le driver s’est facilement adapté. « L’hiver on est au soleil et à la mer, l’été aussi, ça me plaît. En Normandie, c’est davantage la campagne. Il faut reconnaître qu’on est un peu paumés. C’était au début une lourde responsabilité de gérer l’effectif de l’écurie qui descendait sur la Côte d’Azur. Mais c’est devenu habituel. Les résultats sont là, Louis me fait confiance, il n’y a aucune raison que ça change ». De Aigle Jenilou, avec qui il s’emparait quelques années plus tôt du Grand Prix de la Ville de Nice (Grp. III) à Ecureuil Jenilou, Gwenn Junod reste le dénominateur commun de l’élevage Baudron. Deux trotteurs d’exception même si le pilote a vite choisi son camp. « Ecureuil est bien plus complet que ne l’était Aigle Jenilou. Il démarre mieux. Il sait finir. Aigle était doué, mais c’était un tracteur. Dans le GP de la Ville de Nice, il avait su profiter d’un très bon engagement en tête et n’avait que très rarement été déferré des quatre. C’est ce qui avait fait la différence. Ecureuil Jenilou est un tout autre cheval. Un 8 ans qui vieillit bien. Je ne veux même pas songer au vide qu’il laissera quand l’âge de la retraite aura sonné ».

Fabrice Rougier


Dizzy, on vous l’avait dit
Publié le MERCREDI 14 SEPTEMBRE 2022


Les pluies de mercredi matin sur Compiègne se sont abattues telle une vraie bénédiction pour Dizzy. La représentante de Roberto-Carlos Montenegro, qui sort de sa coquille comme un escargot dans les terrains profonds, n’en attendait pas tant. Dans notre édition, l’entraîneur de Mont-de-Marsan avait prévenu : « Sachez que j’ai trouvé désormais les bons «boutons» car il pouvait lui arriver par le passé de manquer ses départs. En valeur 35,5, je pense que c’est bien de tenter notre chance dans cette catégorie. La jument va beaucoup apprécier cet hippodrome ». En effet, la bottom-weight issue de Dabirsim est si bien sortie de sa boîte qu’elle se propulsait immédiatement en tête, Mickaël Forest choisissant la corde dans la ligne droite quand Twilight et Mickaël Barzalona s’appuyaient le long du rail extérieur. Ces deux-là iront au bout sans se regarder, sans se toucher, à nette distance, comme séparées par la frontière de la largeur de la piste. Le favori Doctor Run soignait par une nouvelle troisième place ses statistiques dans les Quintés devant Scottish Saint et Faster. Dizzy a frappé très fort à la porte de son premier handicap. Si fort qu’elle permet à Roberto-Carlos Montenegro d’enregistrer son premier Quinté en qualité d’entraîneur. Il y en aura bien d’autres…


Impérial Mag à la une
Publié le MARDI 13 SEPTEMBRE 2022


On avait senti Alain Couétil très confiant dans nos colonnes. Ménagé depuis sa victoire dans une classe 2 au printemps, fuyant les fortes chaleurs après de petits soucis de santé, Impérial Mag effectuait mardi à Auteuil une grosse rentrée, certes, mais avec deux mois de travail assidu dans les jambes le mentor de Senonnes le sentait déjà capable d’un coup d’éclat. Il a vu juste. Son pensionnaire se lançait dans un mano a mano dès l’entrée de la ligne droite avec le favori Iban Roque, mais ce dernier devait renoncer dans l’ultime hectomètre. Quatre Quinté et autant de deuxièmes places pour le « Poulidor » de Julien Mérienne qui ne croisera pas, durant tout l’automne, un épouvantail pour lui barrer la route vers le sommet. Derrière ce jumelé de rentrants de classe, Spirit of The Moon s’emparait du dernier accessit en ajustant Rock And Roll et Invité de Marque qui avait donné à la course toute son impulsion. Le jockey Antoine Coupu s’adjuge le second Quinté de sa jeune carrière quatre ans après celui de Pagomix à Cagnes-sur-Mer pour Yannick Fertillet. Une victoire de prestige de plus pour le pilote breton qui avait également permis à la famille Papot de remporter le Prix Montgomery en 2018.


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