Actualités
2022 Semaine 38

La Présidente Intuition rejoint les Elites
Publié le DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2022


Produit de Brillantissime et de Combattante, Intuition répond parfaitement aux adjectifs de son pedigree. La lauréate du Prix du Président de la République s’est octroyée ce dimanche dans le Prix des Elites le second Groupe I de sa carrière. Dans un style différent. En laissant Ibra du Loisir assurer un train de TGV, pour s’en aller ensuite défier dans la ligne droite la bonne Inès des Rioults qui a tout tenté pour offrir un premier classique à Florian Desmigneux. Mais dans cette génération des 4 ans, Intuition est largement au-dessus, remportant ce combat sans attendre les consignes d’un Adrien Lamy malicieux qui a su temporiser, sans jamais s’affoler, dans l’ultime courbe. La pouliche entraînée par Tomas Malmqvist sort de l’ordinaire tout comme le chrono – ou record - de 1’10’’8 qu’elle affichait au bout des 2175 mètres. Inès des Rioults reste son éternelle dauphine et Idéale du Chêne une métronome en prenant un nouvel accessit devant Iliade Mesloise pour couronner la suprématie des juments dans cette génération. La Présidente fait maintenant partie des Elites. A quatre mois du Prix de Cornulier, avouons-le, nous avons comme une Intuition !  


Dassero, le bon sang de Quamissa
Publié le DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2022


Il est certain qu’on connaissait bien plus son nom du côté d’Enghien. Et pour cause, Dassero s’y était imposé au début de l’été avant de tenir la dragée haute à Farrell Seven un mois plus tard. Le fameux Farrell Seven, oui lui-même, dont le compteur gains avoisine les 450 000€. Donc bien supérieur à la catégorie qu’affrontait dimanche dans le Grand Prix du Portugal le représentant de Patrick-Gérard Cavey. Aux courses, les trotteurs riches ne décident pas forcément pour les plus pauvres. Et il arrive qu’une rébellion émanant du haut de tableau se fasse jour à Gravelle. A 62/1, Day de Bellouet l’a longtemps menée suivi seulement par Esteban Jiel. De manière peut-être un peu excessive, ces deux-là rentrant dans le rang dans le tournant finale sous l’attaque de Express de l’Iton qui cédait à son tour quelques mètres plus loin. Entre disqualifications et désillusions, les favoris ne réagissaient pas et Dassero, sagement piloté par Benjamin Rochard, profitait de ce rythme soutenu pour contre-attaquer et filer vers un net succès que ne pouvait contester Eclair Gold. Day de Bellouet, entre courage et bravoure, serrait les dents pour conserver le dernier accessit devant Rocky Tilly, alors que Expresso Good et Formi se partageaient la cinquième place. L’entraîneur ornais savoure ces joies d’un Quinté que n’avait pu lui offrir autrefois sa mère Quamissa, trois fois placée à ce niveau. De petite championne à super poulinière, la fille de Jasmin de Flore, en l’espace de quinze ans, est devenue la jument d’une vie.


Motu Fareone, la fleur des mâles
Publié le SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022


Seule jument au départ du Quinté disputé samedi à Auteuil, le Prix Violon II (listed-race), Motus Fareone a mis tous  les mâles au garde-à-vous. Déjà facile lauréate d’un Quinté cet été à Clairefontaine, la fille de Getaway entraînée par David Cottin peut aussi désormais se targuer d’être invaincue sur la Butte Mortemart en deux apparitions publiques. Certainement plus affûtée que nombre de ses adversaires, douze des seize concurrents réalisant à cette occasion leur rentrée, la partenaire de Dylan Ubeda s’est présentée en tête dans la ligne droite et a remis un coup de rein décisif pour se prémunir à une centaine de mètres du but de l’excellente finition de Malbec du Mathan qui ajustait au passage  Ecoute En Tête. Raffles Classic et Zurekin verrouillaient plus loin l’arrivée officielle d’un Quinté plutôt logique dans l’ensemble alors qu’il était considéré à hauts risques pour la communauté turfiste.
 


La traversée en solitaire de St Donats
Publié le SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022


Seul Prince Chop s’était déjà essayé au niveau des Groupe III avant le départ du Prix Robert-Lejeune, samedi à Auteuil. Adroitement du reste en y prenant une belle seconde place au printemps. Bien discret lors de sa rentrée, le protégé de David Cottin voyait se dresser au rond de présentation deux obstacles supplémentaires avec les rentrants de l’écurie Nicolle, dont le favori, un certain Les Cerfs Volants, demeure le seul poulain à avoir défait l’un des cracks de la génération, Losange Bleu. Belle référence puisque ce dernier enlevait ensuite à ce niveau le Prix Aguado. Mais tout ce beau monde est resté impuissant derrière St Donats qui a maîtrisé son sujet de bout en bout. Simplement battu par David du Berlais le jour de sa rentrée, l’associé de James Reveley, minutieusement préparé pour cet objectif par Hugo Merienne, n’a laissé aucune chance sur le plat à Not Too Bad et Eden Bleu, deux sujets qui pourraient arriver à « maturité » le jour du Prix Cambacerès, le 13 novembre prochain. Cette génération des 3 ans n’a pas fini de nous surprendre.


La motivation de Nelly Mure-Ravaud surclasse l’impossible
Publié le VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2022


Nelly Mure-Ravaud, à Borély le 15 septembre, dans son nouveau rôle. (Photo : Jean-Michel Tempier)

Au soleil du Centre d’entraînement de Calas, où elle a pour ainsi dire grandi, Nelly Mure-Ravaud s’est installée il y a quelques semaines avec deux chevaux, forte d’une licence d’entraîneure qui sent encore le neuf. Il y a quelques jours, Makhzen lui procurait à Borély ses premières émotions. Mais les plus intenses restent à venir…

Elle n’a pas choisi le métier le plus facile. Certainement même l’un des plus chronophages. Pourtant, Nelly Mure-Ravaud ne laisse transparaître aucune nuance d’inquiétude. Sûre de son fait ! Après diverses expériences au sein des écuries méridionales, suite à divers voyages à l’étranger pour lui ouvrir les yeux sur des méthodes que n’a jamais abordé Molière, la petite marseillaise s’est lâchée des deux mains avec pour seules armes une énergie débordante et un amour profond pour l’équidé. De quoi en effrayer certains ou, bien au contraire, en dynamiser d’autres. Nelly, elle, est résolument optimiste, bien que pragmatique. « Objectivement, c’est très difficile, d’autant plus pour moi. Je n’ai pas eu la chance d’être fille d’entraîneur ou de propriétaire. J’ai un parcours classique de cavalière et de salariée dans une entreprise, je pars donc peut-être avec un handicap supplémentaire par rapport à d’autres, mais quand on est déterminée, qu’on a la passion et la grinta, même si tout semble si difficile à l’heure actuelle, je demeure persuadée d’y arriver. Je mettrai en tout cas tous les ingrédients pour y parvenir. Je ne peux pas me passer de ce rapport direct avec le cheval. J’avais depuis longtemps une idée bien établie de l’entraînement, des soins à prodiguer, avec en plus une expérience de cavalière. J’ai participé à de nombreuses formations sur le bien-être pour les chevaux et j’ai également voyagé ce qui me permet d’avoir une vision plus globale du métier et, c’est peut-être prétentieux, mais je pense apporter une vision d’entraînement différente, une touche inhabituelle au milieu des courses », prévient la demoiselle qui a usé ses culottes courtes sur les bancs de l’Afasec de Calas. « Cela va faire dix-huit ans que je vis ici. J’ai notamment été garçon de voyage chez plusieurs professionnels du Sud-est. Cela a toujours été un rêve d’enfant que d’être à leur place un jour. L’opportunité s’est présentée l’an passé quand mon patron a dû fermer son entreprise. Je n’avais pas osé me lancer jusque-là et je me suis dit pourquoi pas ? ». Et la voici avec la licence d’entraîneur public en poche. Face à l’immense chantier de se constituer une écurie. Et là, le bât peut blesser. « Si l’on n’a pas de gens qui nous aident c’est très difficile. Cet aspect n’est pas suffisamment mis en exergue dans la formation. Mon objectif est bien entendu de voir grandir mon effectif sans toutefois perdre en proximité avec mes pensionnaires. J’ai envie de faire les choses consciencieusement. Je suis de celles qui pensent que lorsqu’on a trop de chevaux, la qualité du travail s’en ressent. Après, chacun voit midi à sa porte », poursuit Nelly qui partage un barn de douze boxes.

Calas c'est sa vie

"Avec, pour l’heure, sept places disponibles ce qui me laisse une petite marge de progression. Pour l’instant j’ai deux pensionnaires. A commencer par Tender Winner qui revient à peine de vacances. Je vais lui laisser le temps de se remettre en route. Puis Makhzen qui restera mon premier partant dans une course PMU. C’était le 15 septembre. Ce fut beaucoup de stress et en même temps énormément de fierté d’être là. Le plein d’émotion et bien sûr un soulagement. Un premier partant c’est un aboutissement. Le cheval effectuait une course de rentrée et il s’est bien comporté, ne cédant qu’à la fin. Il n’a pas souffert de ses efforts. Cette entrée en matière m’a permis de le juger avant ce qui pourrait devenir son premier vrai objectif le 3 octobre à Toulouse. Il peut encore semettre en évidence. Je suis très contente de démarrer cette aventure avec lui », développe encore Nelly, ambitieuse, qui recevra très prochainement en son fief deux nouveaux élèves. Il aurait été incompréhensible de la voir s’enraciner ailleurs, même si une expérience à Chantilly ne l’avait pas laissé insensible. « Chantilly, c’est le must, un très bel endroit pour travailler. Mais Calas j’y suis depuis toute petite. C’est ma vie. Je connais les pistes par cœur et c’est un gros avantage. L’environnement m’est familier et cela me permet de me sentir plus à l’aise. Le moment et l’endroit sont donc bien choisis pour faire mes preuves. Avec une seule devise : rien n’est impossible tant qu’on a la volonté ». Les femmes reprennent le pouvoir dans les Bouches-du-Rhône. Après Manon Scandella et Brigitte Ré-Scandella, dont la réussite ne s’est pas fait attendre, Nelly Mure-Ravaud intègre à son tour la compétition. Inconnue au-delà de ses terres natales. Peut-être... Mais plus pour longtemps !

Fabrice Rougier


Un bon Ronan, une belle histoire
Publié le VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2022


En vingt-sept ans, la société évolue, les technologies nous dépassent, des têtes tombent, des révélations se font jour, mais Ronan Thomas, lui, n’a pas changé. Epanoui, comblé par ce métier qui l’a fait vaincre à travers le Monde. En France, le jockey symbolise la ténacité, la persévérance, le sérieux pour s’être constitué un patrimoine de 900 succès. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Dans huit jours, l’Arc de Triomphe fera tourner toutes les têtes. Celles du public tout comme celles des jockeys. Il y a 2 ans, Ronan Thomas vivait cette expérience grandeur nature avec In Swoop, deux mois seulement après son succès dans le Derby Allemand qui devenait son premier Groupe I après deux décennies de bons et loyaux services.  « Dès lors qu’on aspire à faire ce métier, à devenir jockey, on rêve tous de vivre ces moments-là. Etre au départ est déjà une victoire en soi, mais lutter pour la gagne, qui est le graal suprême, reste un souvenir indélébile. On peut retourner le problème dans tous les sens, il n’y pas un jockey qui ne rêve pas de remporter l’Arc. C’est tellement difficile. Les grandes courses sont nombreuses à travers le Monde, l’Europe et la France, mais l’Arc il n’y en a qu’un. De surcroît avec un nombre de partants limité. On sait tous comment fonctionnent les courses, c’est l’élite donc on confie les chevaux aux meilleurs jockeys. La probabilité de croiser la route d’un cheval qui va courir l’Arc et de pouvoir le monter dans l’épreuve suprême est très mince. D’avoir pu le faire, j’en suis extrêmement honoré et j’espère revivre cette expérience avant la fin de ma carrière » confie Ronan Thomas, devancé ce jour-là d’une encolure par Sottsass. « In Swoop restera l’un des souvenirs les plus intenses de ma carrière. Malheureusement, notre succès à Hambourg est intervenu en période de cette satanée Covid et il manquait la ferveur du public allemand. La victoire n’aurait été que plus savoureuse, mais c’était très fort de passer le poteau en tête en remontant tout le peloton avec un cheval qui avait plutôt le profil d’une chance secondaire. On attendait un très bon résultat sans imaginer une seconde d’obtenir le premier rôle » poursuit-il. Si le passé renvoie à d’impensables souvenirs, l’actualité est ailleurs pour le pilote. Le 11 septembre dernier, White Platin lui permettait de célébrer, dans un silence médiatique des plus profonds, son neuf centième titre en France. La petite histoire aura voulu qu’il intervienne avec un représentant de Corine Barande-Barbe. « On peut compter en décennies notre collaboration. On se retrouve totalement avec Corine dans l’approche de la compétition. Il faut savoir laisser du temps aux chevaux sans être trop vindicatifs suite à des échecs. Elle analyse à froid, prend le temps de regarder les chevaux évoluer.  Dans ce domaine, Corine pousse les curseurs plus loin que tous ses confrères en donnant une chance à tous ses représentants. Et bien lui en prend car elle n’a pas son pareil pour faire vieillir son effectif ou déceler des pépites comme Loliwood qui s’annonce extrêmement prometteuse. C’est un réel plaisir de travailler en sa compagnie », assure Ronan dont la carrière a souvent tutoyé les plus grands.

La fidélité pour priorité

De David Smaga pour maître d’apprentissage à l’écurie Lerner qui lui accorde désormais toute sa confiance, Mathieu Boutin, Philippe Van de Poële, avec qui il a pu parcourir le Monde, Myriam Bollack, Criquette Head, Francis-Henri Graffard lui ont tour à tour permis de progresser. D’être toujours là, dans nos pelotons, vingt-sept ans après ses premières gammes au Moulin-à-Vent à Gouvieux. « J’ai été gâté par la vie et je remercie les différents acteurs, professionnels ou non, que j’ai pu rencontrer durant toutes ces années. Ils m’ont construit autant sur un plan professionnel que personnel. Je suis un homme comblé. Et ce n’est peut-être qu’un début (rires) ». Car le boulot ne manque pas. Entre les matinées qu’il produit à Maisons-Laffitte pour l’entraînement de Carlos et Yann Lerner depuis deux saisons, les lots cantiliens en compagnie des élèves de Corine Barande-Barbe et de Philippe Decouz, il faut maintenir un rythme de sprinteur. « J’ai cette passion. J’adore toujours mon job. J’essaie autant que possible de croiser la route de très bons chevaux. Et plus particulièrement, avec les années qui passent, de gagner pour des gens avec qui je collabore depuis très longtemps. Rien n'est plus excitant que de bien servir ses fidèles ». Comme lorsqu’il part au Qatar pour faire équipe avec Alban de Mieulle qui gère l’écurie d’Umm Qarn Farm. La saison démarre mi-octobre. Le départ est donc imminent. « Notre association marche très fort. J’ai la chance d’avoir rencontré un très grand professionnel, qui de plus est un homme très agréable à côtoyer. Il sait mettre ses équipes dans des conditions optimales pour tirer le meilleur des résultats. Visiblement la recette fonctionne puisque ça fait plus de vingt ans qu’il ne sort pas du Top 5 des entraîneurs au Qatar ». Aux neuf-cents françaises, il convient du reste d’ajouter 200 victoires au Qatar et une cinquantaine à travers le Monde, notamment en Arabie Saoudite où il permettait l’hiver dernier, en pleine Saudi Cup, d’offrir justement aux Qataris une première distinction en territoire ennemi. « Les relations diplomatiques entre ces deux pays sortaient d’une période glaciaire. On n’a pas attendu le dégel pour remporter deux belles victoires. J’espère réitérer cette année ». Le Moyen-Orient en perspective, Ronan Thomas ne manquera pas d’ici-là de faire fructifier son compteur français. Le millier dans le viseur. La jeunesse toujours ambitieuse.

Fabrice Rougier


Happy Danica toujours aussi joyeuse à La Capelle
Publié le MERCREDI 21 SEPTEMBRE 2022


Happy Danica voyait d’un bon œil son retour en Thiérarche. A La Capelle, la jument restait sur une victoire et une seconde place lors de ses deux uniques trajets. De courts voyages entre Somme et Aisne pour celle qui est entraînée et chouchoutée par Christian Douillet. Son numéro 15 derrière les ailes de la voiture n’avait rien d’un fauteuil en première classe, mais son driver, Alexis Garandeau, allait lui apporter mercredi tout le confort pour réaliser sa meilleure performance. Déferrée des quatre pieds pour la première fois de sa carrière, en jument ménagée, la fille de Briac Dark a suivi Harry de Sassy, sur une deuxième ligne à l’extérieur de Histoire Pierji, puis est venue défier dans la ligne droite sans sourciller le favori Here We Go déjà émoussé par un double effort pour respectivement contrer dans le parcours High Fire Dairpet et Harry de Sassy. Hoffenbach, drivé à l’économie le long du rail par Nicolas Bazire, oblitérait le troisième ticket devant Hermès d’Ecroville et Gowen Chaléonnais qui, à près de 50/1, a refait beaucoup de terrain dans l’épilogue. L’entraîneur picard renoue avec ses plus belles années du début du siècle quand Hyperis s’adjugeait le Prix de Londres (Gr. II) à Enghien ou quand, sur ce même Plateau de Soisy, il enlevait en 2004 son premier Quinté avec Kégéra d’Eplessier.


Baltaya a la grandeur d’Auteuil
Publié le MARDI 20 SEPTEMBRE 2022


On connaît la qualité de l’entraînement, celui d’Arnaud Chaillé-Chaillé, on a depuis longtemps appris à faire confiance au jockey David Gallon, les couleurs de la casaque de Patrick Boiteau n’ont de secrets pour personne sur la Butte Mortemart, mais dans ce Temple de l’obstacle on ne savait par contre rien de Baltaya portée par cette fine équipe.  Oh ! Signifier rien est un soupçon abusé, il y a bien eu – quand même – deux victoires en quatre apparitions sur nos balais de province, mais en 58,5 de valeur, on imaginait ces succès sans conséquences dans le Quinté disputé mardi. Et pourtant ! Baltaya a laissé les animateurs s’époumoner avant de leur fausser compagnie sur le plat comme au bon vieux temps où elle s’imposait sans coup férir avec Jérôme Cabre sur l’hippodrome de Pompadour. Valenteene, bien plus expérimentée, n’avait jamais senti un tel courant d’air provoqué par l’accélération d’un adversaire. Impulse Précieuse, abonnée aux seconds accessits, finira tôt ou tard par faire mouche dans les gros handicaps. En attendant, elle devançait Odela et Ma Beauté handicapée par une chape de plomb. Baltaya, heureuse de découvrir Paris, promet d’y revenir. Même en meilleure compagnie !


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