La résurrection de Iroise de la Noé Qu’il était important, dimanche, ce Prix de Belgique (Grp. II), dernière joute qualificative pour le Prix d’Amérique. Important pour Iroise de la Noé, pour It’s a Dollarmaker, pour Idéal Ligneries, pour Inmarosa aussi. Seule cette dernière, cinquième, devra attendre d’éventuels forfaits pour prendre le départ de la belle de janvier. Pour les trois autres, le passeport est oblitéré avec la victoire de Iroise de la Noé qui, il y a encore quelques semaines, n’avait pas le profil d’une participante après plus d’un an d’interruption de carrière. Mais Thomas Levesque est passé par là. « Elle a deux cœurs. C’est une phénomène qui est de mieux en mieux depuis la Finale du GNT ». Il n’y a pas d’impossibles retours aux courses. Même le crack de Sébastien Guarato, qui l’avait battue à plates coutures dans la finale du GNT en lui rendant 25 mètres, n’a pas pesé lourd ce week-end. Peut-être pas non plus dans un grand jour l’associé de Matthieu Abrivard car devancé par Idéal Ligneries qui avait eu le fameux parcours dans le sillage de la lauréate, et par un Hooker Berry qui viendra forcément le 26 janvier pour tenter le coup de deux. L’heure est désormais à la préparation. Dans la totale discrétion. Ce Prix d’Amérique aura encore une saveur particulière.
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Impala de Val à la vitesse d’une Gazelle Suite logique du Prix Yvonnick Bodin qui avait vu le net succès de Filou d’Anjou avec son apprentie Inès Fraigne, qui passait du reste professionnelle, le Prix Djerid (Grp. III) a permis à Impala de Val, seulement quatrième ce jour-là en finissant fort en net retrait, de prendre une belle revanche. Déferré pour la première fois à l’âge de 7 ans dans cette spécialité, celui qui était du reste l’un des cadets de ce semi-classique a profité de la faute de Graal du Trésor au début de la ligne droite pour aller cueillir un succès plein d’autorité tout en confirmant sur la piste la grosse baisse de cote sur sa candidature peu avant le départ. Filou d’Anjou, qui retrouvait sa fidèle cavalière, Marine Beudard, a bien tenté de se lancer à sa poursuite, mais le protégé de Pierre-Edouard Mary était bien au-dessus de la mêlée. Du reste, sur le poteau, le petit « Filou » cédait l’accessit d’honneur à Hidalgo des Noés bien revenu après avoir été pris de vitesse dans l’ultime courbe. Impala de Val n’est autre que le propre frère de Gazelle de Val qui pourrait être la favorite du Prix de Cornulier dimanche après son envol dans le Prix du Calvados. Viking de Val et Axelle du Noyer, mais aussi Eric Lambertz, peuvent être fiers de leurs rejetons.
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Koctel du Dain retrouve le chemin du succès Longtemps considéré comme le meilleur 5 ans, étant du reste le plus riche et le plus titré avec ses deux Groupe I au départ du Prix de Croix, Koctel du Dain a rappelé samedi qu’il fait assurément, même sans succès depuis près d’un an à Vincennes, partie du Top 3 de sa génération. Déjà en tête à un tour de l’arrivée après avoir relayé Keenan de Joudes, qui voyait en lui un superbe dos, le partenaire de David Thomain n’a jamais laissé ses camarades souffler. Imprimant un train sélectif dans la montée, Koctel du Dain ne se ménageait pas plus dans le tournant final qu’il absorbait pied au plancher pour conserver une confortable avance au passage du poteau. Gros outsider à près de 90/1, bien que déjà surprenant quatrième du Prix Octave Douesnel, le Suédois Immortal Doc s’infiltrait côté corde pour s’adjuger la deuxième place devant Kokote, Keenan de Joudes et Kanto Avis qui fermait la porte du Quinté à la barbe de Khal’s Fella. A deux semaines du Prix Bold Eagle, le prochain Groupe I de cette catégorie d’âge, le champion de Philippe Allaire a psychologiquement fait mal à l’opposition, sur la piste et au plan comptable, en franchissant le cap du million d’euros de gains.
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A Pau, Jingle Denuo connaît la musique Déjà vainqueur sur le parcours des 4000 mètres destiné aux steple-chasers pour sa première sortie paloise de l’hiver, lui qui est un inconditionnel du Pont-Long, Jingle Denuo a récidivé, mercredi, en enlevant majestueusement le Quinté dans le Prix Auguste de Castelbajac. Longtemps discret au sein du peloton, l’associé de Wilfried Lajon a mis un uppercut à tous ses adversaires dans le tournant final, sur une simple accélération, puis a filé au but sans rencontrer la moindre opposition. Hupeca de Thaix terminait encore second – la cinquième fois sur ses dix dernière apparitions publiques – devant Doctor Kaléo qui privait tout à la fin Inside Montlioux d’un accessit. Enfin, Always Love You était affiché cinquième, Jérôme Delaunay plaçant ses deux élèves dans la bonne combinaison. Mais ceci est devenu une habitude pour l’entraîneur du Maine-et-Loire qui truste les podiums depuis son arrivée dans les Pyrénées-Atlantiques. Le voilà désormais titulaire de huit succès depuis le début du Meeting. Une valeur qui ne cesse d’être en hausse dans le paysage hippique.
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Iacynthe Didjeap fête ses retrouvailles avec Eric Raffin Un Prix du Limousin sans européens mais avec un énorme favori, Indy de Jyr, qui se montrait très discret dans une course menée à bonne allure par I Still Loving You qui, après une longue absence, n’était pas venu pour danser le slow. Seulement, la propriété d’Alexandre Abrivard, bien que motivée, n’a pas encore totalement recouvré ses moyens. Il était attaqué une première fois dans le tournant final par Iggy Pop de Chenu, un roc qui se désunissait sans que Jean-Michel Bazire ne puisse intervenir alors qu’il paraissait au-dessus du lot. Mais ce n’était que partie remise pour I Still Loving you totalement débordé à l’entrée de la ligne droite et notamment par Ialto d’Hertals qui se perdait lui aussi dans ses allures sous l’effort à quelques encablures du disque final alors qu’il tentait de repousser le rush de Iacynthe Didjeap qui n’en demandait pas tant. La régularité du représentant de Jonathan Vanmeerbeck était enfin récompensée avec l’intenable Eric Raffin, l’étincelle des pelotons. Gamin de Mahey subtilisait l’accessit d’honneur à Grez tandis que Indocile et Franklin Park, à 96/1, s’affichaient au pied du podium d’un Quinté qui flirtait avec les 150 000 €… soit cent patates pour deux turfistes qui débutent bien l'année.
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