D'Jango enfin récompensé pour sa régularité Des doutes pouvaient subsister sur son aptitude au terrain qu'il apprécie plus profond, sur sa tenue aussi, lui qui abordait les 4700 mètres pour la première fois, mais D'Jango a balayé toutes les incertitudes en enlevant cet après-midi sur le steeple d'Auteuil, le Prix du Président de la République (Grp. III). Déjà troisième début mars du Prix Karcimont, le très régulier élève de Patrice Quinton, paré de la casaque Papot, a dévoilé ses ambitions dans le tournant final pour disposer aisément sur le plat de Cafertiti qui avait un instant fait illusion. Rejoignant les écuries pour la septième fois de rang en passant par le chemin des balances, le partenaire de Paul Denis signe là le plus beau succès de sa carrière et croise enfin l'objectif du photographe. Fou Délice, Fanfaron Spécial et No Risk For You terminaient ensuite très proches les uns des autres dans cet ordre afin de valider un Quinté + qui atteint presque les 600 000 € dans l'ordre. Si Auteuil aurait dû en ce dimanche, avant que l'épidémie ne bouleverse tout, désigner le vainqueur du Grand Steeple-chase de Paris, le paradis sur terre des hurdlers aura cependant proposé quelques épreuves phares du calendrier comme le Prix Jean-Stern (Grp. II) qui confirmait la montée en puissance sur les gros obstacles de Gardons le Sourire, présenté par le redoutable Gabriel Leenders qui remportait son premier Groupe en tant qu'entraîneur, le Prix Léon-Rambaud sacrant trente minutes plus tard la championne L'Autonomie qui succédait dans cette épreuve à De Bon Coeur et Alex de Larredya pour asseoir la suprématie de François Nicolle dans ce Groupe II sur les balais. L'entraîneur de Charente-Maritime n'avait pour autant pas encore dit son dernier mot, Kool Has fermant adroitement le ban dans le Prix Amadou (Grp. II) alors qu'il n'avait pas été revu en piste depuis six mois, le jour de sa deuxième place dans le Prix Cambacerès (Grp. I) plus communément connu sous l'appellation de Grande course de Haies des 3 ans.
|
Staunton Street gagne d'une avenue la Grande Course de Haies Sur les obstacles, un "Nicolle" en cache souvent un autre. Alors que Deportetoi accueillait la majorité des suffrages dans le Quinté, la Grande Course de Haies de Printemps, un gros handicap labellisé Groupe III, c'est Staunton Street qui montrait le bout du museau à l'entrée du dernier tournant, pour suppléer l'animateur My Maj, avant d'irrémédiablement se détacher entre les deux dernières difficultés pour enlever cette belle épreuve... d'une rue pour ne pas dire d'une avenue. Convaincant à Pau cet hiver déjà, le partenaire de Paul Moreau semble détenir une certaine marge. Lancé à sa poursuite Echo de Champdoux ne regagnera pas un pouce de terrain pour conclure à onze longueurs devant Foreign Flower sellé par Ludovic Philipperon. Le Mans et le camarade de cour du lauréat, Deportetoi, estampillaient l'arrivée de la course support des paris à la carte. En ce beau week-end d'obstacle sur la Butte Mortemart, il était aussi question d'une ultime préparation avant le Grand Steeple dans le Prix Murat (Grp. II). Sans Bipolaire ni Crystal Beach qui avaient préféré le Prix du Cher (Listed) lundi à Compiègne, l'élève d'Emmanuel Clayeux Ebonite, après une série de trois deuxièmes places dont celle obtenue dans La Haye Jousselin (Grp. I), a renoué avec le succès en repoussant jusqu'au bout les assauts conjugués de Feu Follet et de Carriacou le tenant du titre du Grand Steeple-chase de Paris. Ce beau petit monde n'a désormais qu'une idée en tête : se retrouver le 7 juin sur les "gros" pour la plus belle et faire transpirer le protégé de l'écurie Mirande entraîné par Isabelle Pacault.
|
Dreamer Boy et Yves Dreux en rêvaient Cheval dont Yves Dreux tire généralement toute la quintessence dès lors qu'il peut courir rapproché, Dreamer Boy sait aussi surprendre sur sa fraîcheur comme il l'a démontré en cette fin d'après-midi dans le Quinté, le Prix En Selle pour nos soignants, un énième hommage du monde hippique aux personnels de la santé. Subtilisant la partition à Concerto Royal à un tour de l'arrivée, Dreamer Boy n'a ensuite laissé à personne le rôle de chef d'orchestre, contrant le vétéran Abzac de Fontaine de l'intersection des pistes au poteau d'arrivée, malgré une bonne réplique du partenaire de Franck Ouvrie. Idéalement placé dans le sillage des deux animateurs, après un superbe effort, Cabernet ne pourra par la suite, malgré l'aide d'Eric Raffin, améliorer son classement. Derrière ce tiercé, le régulier Dayan Winner et Diablo d'Herfraie, déjà vainqueur de Quinté sur ce parcours à la mi-janvier, s'octroyaient les quatrième et cinquième places. Ce Quinté de la solidarité ne peut cependant occulter la disparition cette nuit, des suites d'une longue maladie, du professionnel belge Rik Depuydt. Cet habitué des courses dans les Hauts de France était aussi un fidèle des meetings cagnois où il s'était distingué à de nombreuses reprises avec ses champions Quentin Rose (Grand Prix de Vincennes et Grand Prix de la Ville de Nice), mais aussi avec la non moins célèbre Une de Bannes. La rédaction pense ce soir à son fis Kristof et s'associe à la peine de la grande famille des courses des deux côtés de la frontière.
|
Mathieu Daougabel : Je n’ai pas envie de manger la baraque Mathieu Daougabel peut se projeter avec sérénité vers l'avenir (photo Cécile Defruit) Jeune entraîneur à son compte depuis moins de dix-huit mois, Mathieu Daougabel, installé dans l’Allier, a parfaitement réussi son retour aux sources dans le Centre-est en totalisant quanrante-sept succès dont treize rien que pour sa petite écurie. De quoi rester au chaud durant la crise pour repartir de plus belle dans un élan d’optimisme. Lundi dernier, c’est le visage radieux que Mathieu Daougabel est réapparu sur l’hippodrome de Bellerive. Heureux d’être là, chez lui, sur cet anneau où il entraîne, pour la reprise de la compétition. « Courir à dix minutes de chez moi c’était déjà un avantage, mais retrouver l’atmosphère de la compétition, le cœur de notre activité, les copains, ça a fait un bien fou au moral même si les gars de là-haut ont tout raflé. Mais bon, à Vichy, c’est une habitude », relativise le jeune mentor d’Espinasse-Vozelle, à son compte depuis le 1er janvier 2019. Après avoir passé cinq années très formatrices chez Bruno Marie, ce « Rhodano-Normand », fils d’Hervé et d’une maman lyonnaise, a pris ses quartiers dans le Centre-est. Un choix mûrement arrêté qui s’est très rapidement avéré fructueux. « Je suis d’abord venu six mois chez Ludovic Peltier, puis j’ai commencé à me faire une clientèle, à mener de plus en plus pour les professionnels d’ici. Comme une partie de ma famille est du Rhône, j’ai choisi l’option de rester. Je ne voulais pas acheter dans un premier temps. Du coup je vais trotter mes chevaux qui stationnent dans l’écurie de la famille Desprès tous les matins à Vichy. Guy m’est d’un précieux soutien à tous les niveaux en attendant que je fasse quelques travaux chez moi pour accueillir ma dizaine de pensionnaires. Je pense m’installer dans l’année, mais il n’y a aucun caractère d’urgence. Je ne changerai cependant rien à la méthode et je continuerai à aller trotter à Bellerive. Au moins, je n’aurai pas de tracteurs à acheter, pas de piste à entretenir. Je ne me voyais pas remonter en Normandie même si j’ai des potes qui ont fait ce pari comme les deux Charley, Hesloin et Mottier, qui connaissent une super réussite. Je ne dis pas que je n’aurais pas eu la même mais, comme je vous l'ai indiqué, j’ai commencé à mener ici pour des maisons intéressantes. Si un jour ton écurie va mal et que tu conserves les 5% de la drive, c’est important au cas où ton effectif serait frappé par une épidémie. 5% certes ça ne va pas loin, mais si tu gagnes trois ou quatre courses dans le mois, ça fait vite rentrer 2000 € dans les caisses et ça paie la nourriture des trotteurs », résume Mathieu qui connaît trop les méandres du métier pour avancer sans prendre de précautions.
"Je ne suis pas le plus à plaindre" Cette réussite, à force d’abnégation et de travail, lui a permis de passer les deux mois de confinement sans « trop se prendre la tête » comme il aime le rappeler. « J’ai remporté 22 courses quand même l’an dernier. Quarante-sept en deux ans dans la région. Depuis janvier, j’avais réalisé un début d’année de folie avec onze succès en deux petits mois notamment grâce à Estrella Fafa, une très bonne surprise, et Gaucho de Lou. Même si cet arrêt contraint n’arrivait pas forcément au meilleur des moments je n’ai donc pas franchement gambergé, même si, les jours passant, vous vous dites que vous n’avez qu’un an d’installation et que la trésorerie de l’an passé en a pris un coup. Je reste néanmoins lucide. Je ne suis pas le plus à plaindre, loin de là », précise encore celui dont l’écurie oscille entre dix et quinze élèves. « Je ne veux pas prendre n’importe quoi, mais j’essaie tout ce qu’on m’envoie. On a parfois de belles surprises comme avec Estrella Fafa qui ne trottait pas un mètre sous les 1’30’’ à son arrivée. Je ne suis pas un perfectionniste pour ma petite personne, mais je veux être irréprochable avec mes chevaux. Cependant, après ces très bons débuts, il faut savoir raison garder. Je ne prendrai pas autant de gains cette année même si Gaucho de Lou, Estrella Fafa, Graine d’Espoir, Emmy Joyeuse, Bougly ou encore Cap des Tesnières pourraient faire enfler leurs compteurs d’ici cet été. Je suis quand même bien armé. "Avec les chevaux, l'argent sort plus vite qu'il ne rentre" Mais, vous savez, le principal demeure que tout le monde reste en forme, que la santé soit là et qu’on ne perde bien sûr pas 30% d’allocations supplémentaires car ce serait un drame. Si tel est le cas, vous ne me verrez certainement plus sur les programmes car je n’ai pas envie de manger la baraque. Avec les chevaux, l’argent sort plus vite qu’il ne rentre. Même si je ne pourrais jamais complètement quitter ce milieu, il faudrait alors trouver un autre boulot. Ce serait compliqué. On en saura davantage au mois d’octobre sur notre avenir. Souhaitons que ça reste comme à l’heure actuelle. Beaucoup ont trop vite critiqué monsieur Barjon, condamné ses silences, hurlé qu’il ne faisait rien, mais je pense qu’il a fait ce qu’il a pu, beaucoup travaillé dans l’ombre. Il a pris les rênes du Trot quand les courses étaient au plus mal, puis cette pandémie est tombée comme un couperet. Cette perte de 7,5% des gains en courses reste vraiment minime comparée à la baisse des allocations au galop. C’est pourquoi je persiste dans ma sérénité. Au Pmu maintenant de se bouger un peu et tout devrait pouvoir s'arranger. Les cotes fixes sont à mon sens une priorité. Les gens veulent savoir avant de jouer ce qu’ils vont gagner. Quand on mise sur un cheval à 7/1 et qu’il passe le poteau à 3 euros, il faut reconnaitre que ce n’est pas très engageant. Il devient urgent d’être novateur pour sauver l’essentiel ». Fabrice Rougier |
Retour gagnant dans les gros handicaps pour Alfieri Comme il l'avait déjà réalisé à la fin de l'année 2018, alors qu'il était sous la houlette de Frédéric Rossi, le baroudeur Alfieri, certes bien plus respecté jusque-là du côté de Marseille, s'est enorgueilli d'un troisième succès de rang en remportant ce jeudi à ParisLongchamp le Prix de Chevilly pour l'entraînement du Ligérien Jean-Pierre Gauvin. Après son excellent meeting de Cagnes-sur-Mer et ses deux prestations de choix à Chantilly et Vivaux, le fils de Naaqoos, qui s'entend à merveille avec son jockey Gabriele Congiu, n'en finit donc pas de repousser ses limites, même s'il faut noter qu'il avait, en cette période de grande forme, perdu trois livres par rapport à sa dernière prestation dans les handicaps en février 2019. Mais qu'il lui a fallu du courage pour aller chercher Zalamea avec qui Anthony Crastus avait tenté son va-tout en prenant plus de dix longueurs d'avance sur le peloton peu avant la mi-ligne droite. Battu aux abords du poteau, le pensionnaire de Frédéric Rossi, un entraîneur marseillais qui réussit tout ce qu'il entreprend, pourra lui aussi quitté Paris avec les honneurs. Derrière ce jumelé composé d'outsiders, Millfield et Sandyssime faisaient à leur tour chanter les rapports d'un Quinté où les favoris manquaient cruellement à l'appel si ce n'est Rajkumar bon finisseur, mais seulement cinquième.
|
Earl Simon s'impose en bonne société à Caen Pour l'excellent hongre Cleangame, chaque Groupe II est un Prix d'Amérique. surtout quand il y retrouve des compagnons de route de la classe de Bold Eagle, des "Pommereux" Enino et Délia, ou encore le fer de lance de la famille Guelpa, Bahia Quesnot. Installé grandissime favori du Quinté, le très convoité Prix des Ducs de Normandie (Grp. II), le partenaire de Jean-Michel Bazire perdait cependant toute chance pour la victoire dans le tournant final quand il échappait à la vigilance du multiple sulky d'or. Enorme déception pour ses supporters, mais un énorme soulagement pour Franck Ouvrie qui avait confortablement placé EARL Simon dans le sillage de Bugsy Malone avant de n'en faire qu'une bouchée à mi-ligne droite pour s'imposer sans coup férir. Courus tous les deux sagement à la corde, Enino du Pommereux et sa soeur utérine Délia du Pommereux arrachaient les accessits, mais cette dernière était privée de son classement pour empiètement après enquête. A 110/1, Feeling Cash fournissait la "note" de la course pour arracher en pleine piste une quatrième place tout proche de l'éternel Bold Eagle, toujours aussi volontaire à 9 ans et bon troisième. Bugsy Malone quant à lui serrait les dents pour intégrer le Quinté après la disqualification de la pauvre "Délia". Lors de cette réunion de gala, le Saint-Léger des Trotteurs (Grp.I) constituait l'autre attraction du jour avec une triplette emmenée par Philippe Allaire qui avait très fière allure au papier, mais aucun des pensionnaires du boss des jeunes générations n'a pu trotter d'un bout à l'autre du parcours laissant les honneurs à l'outsider Hopla des Louanges, Aurélien Lamy venant condamner sur le poteau la douée Happiness Ellis, entraînée par Charley Mottier, qui payait cash le fait d'avoir poussé sur sa gauche en tout début de phase finale. Son jockey, Mathieu Mottier, repartira tout de même avec son succès dans la dernière du programme grâce à son élève Delfino dont la dernière victoire remontait à juin dernier. C'était déjà à main droite du côté d'Amiens.
|
Arise, le dernier assaillant clodoaldien Dans une première épreuve de handicap disputée sur le mile, avec ses 18 partants, la sagacité des turfistes était cet après-midi au Val d'Or mise à rude épreuve. La lecture des cotes, au moment de l'ouverture des boîtes, suffisait à rappeler toute la difficulté du problème à l'heure du choix. Avec son numéro 18 dans les stalles, Arise, malgré l'optimisme de son entraîneur Mikel Delzangles, pouvait même tiédir les ambitions de ses éventuels preneurs d'autant plus qu'il se présentait sans ses oeillères australiennes, artifice avec lequel il avait été très convaincant à quatre reprises l'été dernier. Avec Mickaël Barzalona en accompagnateur, l'une de nos plus fines cravaches nationales qui de surcroît le connaît parfaitement, le fils de Makfi a pourtant voyagé en première classe pour se placer déjà en embuscade des deux animateurs, Prince Hamlet et Silberpfeil, qui avaient rapidement tenté l'échappée belle. La protégée de Jérôme Reynier prenait un court instant le leadership, mais elle ne pouvait endiguer l'assaut final d'un Arise, frais et dispo après sept mois d'absence, à une cinquantaine de mètres du miroir. Plafonnant légèrement dans les ultimes longueurs, Prince Hamlet sauvegardait sa troisième place devant Mille Sabords et Meri Senshi qui mettaient le rouge sur la bonne combinaison d'un Quinté qui avoisinne dans l'ordre les 150 000 € dans le réseau en dur, alors qu'aucun parieur n'encaissait le pactole sur pmu.fr.
|
A Vichy Champion Doré revient par la grande porte du Quinté Déjà lauréat d'un Quinté au mois de février à Vincennes, après avoir également obtenu une deuxième place dans cette catégorie en début d'année, Champion Doré est revenu cet après-midi aux affaires sur l'hippodrome de Vichy dans le même état d'esprit. Rapproché en face, tout en bénéficiant longtemps du dos de Cascade Buroise, le métronome de Matthieu Abrivard s'est bigrement battu dans la ligne droite pour prendre un minime avantage, le long de la corde, sur le favori Deus Ex Machina qui avait longuement fait illusion. Toute aussi indécise jusqu'à l'épilogue, la troisième place revenait à Deko de Tilou, toujours ingambe sur sa fraîcheur, qui résistait d'un cheveu à la fin de course remarquable d'Ananda qui rendait, à sa façon et avec son entraîneur Jonathan Cuoq, un vibrant hommage à un habitué des lieux tristement trop tôt disparu en la personne d'Yvan Berger. Dosmino Bella officialisait par une cinquième place l'arrivée de ce Quinté français du déconfinement sans énormes surprises. Les professionnels n'ont il est vrai jamais réellement ralenti l'entraînement pour rendre illico à leurs propriétaires et aux turfistes cette confiance qui leur est accordée.
|
Batwan et Maxime Guyon en super-héros pour la reprise Avec dix épreuves, dont quatre Groupe et une listed-race, l’hippodrome de ParisLongchamp a sellé ce matin une reprise des courses hippiques en France au doux parfum de délivrance. Certes, elles se donnent à huis clos renforcé, certes elles sont accompagnées de mesures préventives strictes pour éviter un cluster qui remettrait tout en question, certes le temps maussade et venteux contraste avec un sentiment de liberté retrouvée, mais ce lundi 11 novembre sort avant tout les socio-professionnels et tous les acteurs de la filière d’une léthargie dont beaucoup conserveront sur un plan économique de profondes séquelles. Oui, au-delà d’une nécessaire reprise, l’Etat doit accompagner nos métiers et revient à la vitesse d’un cheval au galop le nécessaire et criant besoin d’assouplir par exemple une TVA qui n’avait pas attendu la crise sanitaire pour faire des ravages. En préambule de ce renouveau - mais n’était-ce pas le bien le plus inestimable aujourd’hui ? - Batwan s’est offert l’inaugural Prix de Saint-Georges (Grp. III), l’élève de Philippe Sogorb prenant ainsi sa revanche sur Sestilio Jet après sa seconde place de l’an passé. Qui mieux que la cravache d’or en titre, Maxime Guyon, pouvait promouvoir la relance de notre art ? On en aurait presque des frissons.
|