Le grand 7 de L’Autonomie Un Groupe I (le Renaud du Vivier), un Groupe II et désormais cinq Groupe III, tel est le bilan comptable sur une période d'un an de L’Autonomie arrêté après son succès cet après-midi dans le Prix Hypothèse, nouvelle étape du parcours classique pour les sujets d’âge sur les balais. Sur un hippodrome de Compiègne où les parallèles avec celui d’Auteuil sont rares, la jument entraînée par François Nicolle a assuré ses sauts, non sans biaiser sur sa droite à chaque franchissement. Il en faudra toutefois davantage pour espérer briser n jour son invincibilité, elle qui s’envolait néanmoins après le saut du dernier obstacle, mettant un terme au court suspense que lui avait initié Staunton Street, son compagnon d’écurie. Après avoir remporté son Quinté il y a trois semaines, Paul Moreau devait cette fois s’avouer vaincu avec le fils de Martaline. Mais est-on réellement battu quand on passe le poteau à seulement huit longueurs de celle qui a repris le témoin de De Bon Cœur, double tenante du titre dans ce Groupe. Trente minutes plus tôt, Henri Brulard avait fait sien le Quinté+, le Prix Wild Risk, et mettait en relief la famille Mescam, dont le nom colle à la spécialité depuis bien des années. Grand Trianon s’est voulu « royal » mais s’est finalement incliné sur le plat.
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Feliciano avec une Flèche pour cible Comme Bold Eagle en 2016, Carat Williams en 2017 et Eugenito du Noyer en 2019, Feliciano se présentera certainement avec la ferme intention de gagner dans le prochain Critérium des 5 ans. Il roule en tout cas sur la voie de ses prédécesseurs en ayant remporté comme eux, certes à Laval et non pas à Vincennes, Le Prix Louis-Jariel, un Groupe II préparatoire au sommet de la génération. Chez les 5 ans, il y aura toutefois de la concurrence. Dont Flèche de Yucca, excellente dans le GNT au Croisé-Laroche, mais que l’élève de Philippe Allaire avait déjà devancé en début d’année dans le Prix de Croix (Grp. II). L’histoire s’est en ce samedi répétée, le partenaire de David Thomain s’imposant en force pour sa rentrée lors d’une explication entre favoris où il eut le beau rôle tout au long du parcours. Flèche de Yucca et Frisbee d’Am, les animateurs, voyaient leur mano a mano avorté à cent cinquante mètres du poteau se contentant dans cet ordre des accessits. Fine Coline, la moins riche avec un capital sept fois inférieur à celui par exemple de Feeling Cash (disqualifié), réalisait la bonne affaire du jour après un somptueux parcours donné par Matthieu Abrivard le long du rail et concluait quatrième devant Favorite Fligny qui a dû lutter jusqu’au bout pour régler Foxtrot Sea. Une course apéritive de très bon goût avant que quelques-uns de leurs meilleurs aînés s'affrontent dans le Prix Chambon P (Grp. II). Un samedi semi-classique qui aurait pu attirer les foules en Mayenne. On ne peut malheureusement que le déplorer.
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For You Madrik toujours là au bon moment Le 27 février dernier à Vincennes, For You Madrik s'imposait en costaud au terme d'une sage course d'attente. Trois mois sont passés. Mais Eric Raffin, lui, n'a pas oublié. Ses retrouvailles avec For You Madrik sont faites de quelques échanges, de murmures durant les canters, comme pour lui rappeler de respecter une tactique identique, pour au final réitérer dans le même style. Avec la même ferveur au grand bonheur de son propriétaire Joël Séché. Aujourd'hui, sur l'hippodrome de Mauquenchy, les lièvres n'étaient pourtant pas les mêmes. Surtout quand Fifty Black et Anthony Barrier refusaient à un tour de l'arrivée de céder les commandes à la favorite Fidelity. Croyez-nous, ça a bardé sur quelques mètres. La jument de l'écurie Victoria Dreams s'y cassera les dents. L'élève de Gregory Thorel s'en ressentira à la mi-ligne droite reculant, malgré beaucoup de bravoure, à la cinquième place. Les attentistes n'avaient alors plus qu'à se produire. Et sur scène, nous n'avons vu que For You Madrik après une rentrée à Pont-Château revigorante. Dans son sillage, Helena Di Quattro et Holy Water, un placé de Groupe II à Vincennes qui réapparaissait après un an d'absence, laissaient une très belle impression pour leurs rentrées respectives devant Fredo Griff, quatrième tout près.
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Adelaïde Budka et les Moulins de son coeur Estcourt a désormais pour objectif de signer le premier Quinté d’Adélaïde (photo Fabio Carnevalli)
Installée comme entraîneur à Chantilly depuis le 1er mars, Adélaïde Budka a réalisé son premier coup de deux vendredi dernier sur l’hippodrome de Moulins avec Estcourt et Augustine. Elle n’avait auparavant sellé que quatre partants. Un premier rêve s’exauçait. Il y a du « Criquette » chez cette jeune professionnelle. De l’ombre à la lumière. Des lots matinaux à la piste. Des boxes aux balances. Ainsi ira assurément la vie d’Adélaïde Budka. Faite de bonheur et de désillusions, comme elle aime d’emblée le rappeler. « Aujourd’hui ça va bien, mais qu’en sera-t-il demain ? C’est un métier fait d’incertitudes. Cela n’a pas été facile avec une installation quelques jours avant le confinement. D’autant plus que je n’ai actuellement que cinq chevaux. Il a fallu bosser dur. Mais le travail paie toujours ». De l’abnégation, Adelaïde en a revendre. Ce fichu statut d’entraîneur, elle s’est constamment battue pour l’avoir. Alors ne lui demandez pas de faire demi-tour. « Je ne suis dans ce métier que depuis 5 ans. J’ai toujours été passionnée par les chevaux mais j’ai un parcours scolaire classique avec un bac économique et social. En passant mon bac, je montais à droite et à gauche des lots de chevaux de course. Puis une fois le diplôme dans la poche j’ai dit à mon père que je voulais devenir entraîneur. Il m’a répondu ça va être compliqué. Pile à ce moment-là, un BTS de Gestion Agricole s’est ouvert à l’Afasec de Grosbois. C’était une opportunité pour moi d’intégrer ce milieu tout en poursuivant mes études de telle manière à avoir une roue de secours. J’ai alors effectué mes deux années d’apprentissage chez madame Christiane Head qui m’a beaucoup aidée, beaucoup appris, elle m’a envoyée en Angleterre quelques mois, au haras du Quesnay aussi pour l’élevage. J’ai vraiment suivi une formation aussi complète que constructive en deux ans, notamment grâce à Pascal Galoche, le premier garçon, qui m’a bien formée dans le domaine des soins. Je leur dois beaucoup, une large partie de ma réussite. Puis à l’âge de 22 ans, je suis devenue premier garçon chez Nicolas Caullery. Quand vous débarquez chez un entraîneur en lui disant je n’ai que deux ans d’expérience et je cherche un poste de premier garçon, c’est osé et vous n’en menez pas large. Finalement c’est sa femme, Marine Henry, qui a un peu insisté pour m’embaucher et ils m’ont ensuite accordé toute leur confiance. J’ai réellement appris à leurs côtés à gérer une structure et ses salariés. Puis l’entraîneur Satoshi Kobayashi, pour finaliser ma formation, m’a ouvert ses portes. Il a été davantage question de choix des engagements, de contrats clients, de la comptabilité, bref tout ce qui touche à la gestion administrative d’une écurie. Vous savez, le jour de mon arrivée chez « Criquette », je lui ai dit je veux devenir entraîneur. C’est le métier que j’ai toujours voulu faire. J’ai toujours eu un peu peur de me lancer, mais l’an passé je me suis dit c’est bon, c’est le moment. Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais » ajoute-telle décidée et encore plus audacieuse depuis la réunion du 29 mai à Moulins. "Je redescends à peine de mon nuage" Ce jour-là, alors qu’elle sellait ses cinquième et sixième partants, Adelaïde remontait sur Chantilly avec deux gagnants dans le van. Inespéré ! Presque miraculeux ! Mais rien ne lui paraît impossible. « La route ne me fait pas peur. On ne va pas cueillir des victoires qu’aux alentours. C’est du temps et de l’énergie, mais il ne faut jamais hésiter. Les chevaux finissent toujours par vous le rendre. Il faudra faire beaucoup de sacrifices pour y arriver, mais aujourd’hui je suis là, où j’ai toujours rêvé d’être, alors pas question de faire les choses à moitié ». Estcourt et Augustine n’apprécieraient du reste pas vraiment. Eux qui resteront, quoi qu’il arrive, gravés à vie dans son coeur. « Je vous avoue que je redescends à peine de mon nuage. Estcourt est un cheval que j’ai toujours aimé. Il était chez Satoshi Kobayashi sous les couleurs de ma mère quand j’y étais assistante. J’ai toujours bon espoir de gagner un petit Quinté. Je l’en pense capable en compagnie de Thibault Speicher avec qui il s’entend à merveille. Il faudra viser juste bien l’engager, mais il peut répéter. Augustine quant à elle devrait trouver sa voie dans les handicaps. J’ai aussi dans mes boxes Atalante, une petite pouliche sympa, avec un peu de qualité, mais assez tardive. On ne devrait pas la voir avant la fin de l’année. Elle évolue de jour en jour et a beaucoup changé. Elle est très pro même si elle possède son petit caractère. J’ai aussi Goldmembers qui défend la casaque de monsieur André Cherqui. Il est arrivé à l’écurie il y a un bon mois. C’est un cheval qui reste sur des contre-performances, mais il ne me laisse pas insensible. En 25 de valeur à l’âge de 3 ans, toutes les portes lui sont ouvertes. L’allongement de la distance le servira. Une remise en route pour quelques réglages lui sera nécessaire, mais je ne désespère surtout pas. Il est passé dans de belles maisons. C’est un peu culotté d’essayer quelque chose derrière elles, mais j’ai envie de relever ce défi, de créer un déclic. Tout comme avec Made in Barelière car à la base je ne suis pas entraîneur d’obstacle. Ses débuts à Compiègne lui avaient servi de leçon. C’était beaucoup mieux à Angers ensuite où sans une grosse faute il aurait fini bien plus près. Je ne m’en fais pas. Il va venir. Dylan Ubeda, son jockey, me donne un bon coup de main pour y arriver. C’est un objectif comme pour le Quinté d’Estcourt. Tout le monde espère avoir un jour dans ses boxes un cheval classique, mais si j’arrive à faire gagner mes cinq représentants, ce sera déjà pas mal ». L’après confinement lui tend donc désormais la main. « Si vous n’êtes pas suffisamment dure pour supporter les petits incidents de la vie, mieux vaut mettre la clé sous la porte de suite. Il faut se battre pour ce que l’on veut faire ». Après un rapide doublé sur l’hippodrome de Moulins, c’est sur celui de ParisLongchamp que nous souhaitons à Adélaïde de triompher au plus vite. Ainsi, comme le chantait Michel Legrand, « elle fera tourner de son nom tous les moulins de son cœur ». Fabrice Rougier |
Imperatorio vacciné contre tout… sauf la bêtise humaine Que s’est-il passé dans la tête de Dominique Le Baron-Dutacq, commissaire sur l’hippodrome de Clairefontaine jeudi, pour décider, en sa propre et unique personne, du forfait du cheval Imperatorio dans la première course du programme ? L’objet reste incompris. La décision lourde d’effets. Selon lui, le protégé de Yann Barberot n’a pu se rendre sur la piste pour une simple rature sur son livret de vaccinations. Une petite inattention qui date du 9 décembre 2018, comme l’on en trouve sur bien d’autres documents officiels. La simple négligence d’un vétérinaire de la campagne manchote qui ne savait même pas que ce pauvre poulain allait un jour savourer la compétition. Dans ce contexte, pourquoi ce 2 ans, qui avait déjà couru et fait l’arrivée à Durtal et à Lyon-Parilly sans poser le moindre problème, se retrouvait-il écarté dans cet imbroglio ? Seul le commissaire en maîtrise la réponse. Décision stupide ? Sûrement dès lors qu’il n’y a – et c’est ici flagrant – aucune tentative de tricherie. Sanction malvenue ? Terriblement, alors que les courses hippiques sortent d’une période chaotique et demeurent en mal d’investisseurs. Et c’est surtout là que le bât blesse pour Yann Barberot, désolé, qui nous confiait : « Ses propriétaires sont des gens qui ont attendu d’être à la retraite, en mettant toutes leurs économies de côté, dans l’espoir de posséder un jour des chevaux de courses. Aujourd’hui, ils détiennent quatre ou cinq parts de pur-sang chez moi. Ils ont laissé leurs chevaux pendant les deux mois de confinement en continuant à payer leurs pensions. Ce sont des gens réglos, carrés, passionnés, qui n’expriment aujourd’hui qu’une envie, celle de tout arrêter. Le monsieur est écoeuré qu’on empêche son cheval de courir alors qu’il avait une première chance. C’est atroce pour tout le monde. Ils n’ont pas le droit de faire ça ». Outre un jockey expulsé du rond de présentation dans l’incompréhension la plus totale, l’écurie est repartie avec une amende de 100€ ayant pour infraction « vaccination raturée sur document d’accompagnement ». Avec en prime un beau gribouillis sur le mot « raturée » du procès-verbal…. Aussi prononcé du reste que celui figurant sur la date du livret. Quand on se veut irréprochable monsieur le commissaire, commencez déjà par montrer l’exemple. Votre autorité, à laquelle vous semblez si attaché, n’en sera que renforcée…
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Heureux qui mit le milliard sur Mille Sabords De mes périples de jeunesse sur les hippodromes, je conserve en mémoire de nombreux échanges avec les turfistes. Certains prétendaient il y a une bonne dizaine d’années que Sébastien Maillot était le jockey le plus redoutable lors des deuxièmes épreuves de handicap. Allez savoir le pourquoi de cette affaire « Tournesol » ! Ce jeudi, il s’agissait pourtant bien de la première dans le Prix de l’Orangerie à Clairefontaine. Et, mine de rien, le jockey de Chantilly y a paraphé le 31ème Quinté de sa carrière sur Mille Sabords pour l'entraînement de Robert Collet et sous les couleurs de Fabrice Vermeulen. Kylhead et Pierre-Charles Boudot ont bien failli aller au bout mais, penchant sur sa droite sous l’effort, le poulain entraîné par Jean-Pierre Gauvin ouvrait un vasistas le long de la lice à l’attentiste Mille Sabords qui l’ajustait comme au temps de ses plus belles aventures. Troisième, luttant presque sur la même ligne, Meri Senchi aurait, quant à elle, mérité meilleur classement. Laris et Maryline Eon concluaient quatrième reléguant l’animateur Saga Timgad, qui a terminé à son rythme, en fin de combinaison.
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Calou Renardière tient enfin son Groupe Sujet en verve lors de la précédente édition du Grand national du Trot 2019, donnant chaud à Saint-Malo et au Meslay-du-Maine à un trotteur de la trempe d’Elvis Madrik, Calou Renardière est enfin parvenu, nanti par les conditions de course, à enlever à 8 ans son étape du Tour de France des trotteurs cet après-midi à Laval dans le cadre de la sixième étape de la grande boucle. Un premier Groupe III qui couronne plusieurs années de générosité. Eric Raffin, qui l’avait préféré à Cocktail Desbois, l’autre représentant de Jean-Michel Baudouin, a du flair. Dans un autre sport on appelle plus communément ces professionnels les renards de surface. Toujours placé dans les cinq premiers, Calou Renardière a écarté facilement Drôle de Jet, qui subissait l’effet de la seconde course après une excellente rentrée, pour gagner haut-la-main. Malgré les sollicitations de Pierre Vercruysse, le favori était même attaqué de toutes parts dans les cinquante derniers mètres subissant les foudres conjuguées de Dollar Soyer, Défi Pierji et Divine Mesloise, enfermée au début du sprint, qui se classaient respectivement de la deuxième à la quatrième place. Avec des sujets de classe soigneusement préparés, le premier poteau aura assuré la sélection comme nous pouvions l’attendre. Dans ce contexte, la sixième place d’Estola n’est pas forcément à considérer comme une performance secondaire.
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Dry Oaks, une affaire de spécialiste Dépendant de l’une des écuries les plus redoutables du Centre-est, celle de Gilles Vidal, Dry Oaks a remporté ce mardi à domicile le Prix de Grosbois sans ne jamais rien demander à quiconque. Parti du bon pied et relayant en tête Crack Atout après quelques mètres, ce trotteur dur comme un roc, vrai spécialiste De Vichy, n’a rien voulu concéder à Dixit Danica ni à Dream, deux chevaux pourtant très joués qui lui ont instant mis un semblant de pression. Drop des Duriez et Boléro du Sablier s’annonçaient à leur tour dans la ligne d’en face, mais décidément rien ne pouvait stopper cet « oaks » dans son élan. En début de ligne droite, Serge Peltier s’essayait à un baroud d’honneur avec Drop des Duriez, mais l’élève de Gilles Vidal mettait un dernier coup de reins pour filer en solitaire au poteau avant de résister de justesse à la tranchante conclusion de Duc du Vivier qui recouvrait, avec Laurent Lamazière pour l’entraînement de Rémy Desprès, les jambes de sa jeunesse à 70/1 pour ce bel engagement à la limite du recul. Constamment dans l’ombre de l’animateur, le partenaire de Pierre Vercruysse, sur le chemin du renouveau après un an d’absence, ne cédait quant à lui jamais alors que Diego du Canter écartait un Drop des Duriez à bout de souffle après tant d’efforts, à la cinquième place. Un nouveau succès de prestige pour les « Oaks » de l’écurie des chênes qui nous rappelle ce bon Over Oaks qui avait permis il y a déjà 10 ans au discret mais efficace Gilles Vidal de remporter son premier Quinté.
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We Ride The World impressionne son monde "Il y avait un long voyage et nous n'étions pas sûrs de notre coup. Il s'agissait aussi d'une rentrée et ça prouve qu'on a bien bossé. On ne travaille pourtant ni plus ni moins avec lui qu'avec les autres, mais ce qu'il a fait est impressionnant. Il a un changement de vitesse super. C'est un super vieux", expliquait Cédric Rossi encore sous le coup de la séduction, au micro de nos confrères d'Equidia, à l'issue de Grand handicap des milers, le Quinté deauvillais en ce lundi de Pentecôte. We Ride The World n'est en effet pas un cheval comme un autre. Vainqueur de trois handicaps (deux à Vivaux et un à Cagnes) lors de ses six plus récentes partitions, le fils d'Orpen ne s'est pas laissé "démonter" par ses vingt-cinq livres de surcharge cumulées depuis le début de l'année pour remporter ce gros handicap de toute une classe. Progressant à grandes enjambées à l'intérieur de la piste, le partenaire de Maxime Guyon s'est envolé en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire laissant Mon Ami l'Ecossais, pourtant sans kilt ni cornemuse, à plus de trois longueurs. Troisième, French Pegasus était également à créditer d'une bonne fin de course pour devancer Millfield et Go To Hollywood dans une arrivée bien hiérarchisée. A 16/1, le lauréat appartenant à Amandine Baudron affichait la plus petite cote des cinq premiers d'un Quinté dont l'ordre échappait aux turfistes... même aux Marseillais qui savent pourtant que Calas est devenue en quelques années la terre des grands du galop.
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