Actualités
2022 Semaine 40

Hawaï du Berlais surfe sur les 4 ans
Publié le DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022


Avec le Prix de Maisons-Laffitte (Grp. III), c’est le Prix Renaud du Vivier que huit poulains et pouliches avaient déjà dans le viseur dimanche à Auteuil. Avec en fil rouge le retour de Hawaï du Berlais certifiée chef-de-file de sa promotion depuis son succès dans le Prix Alain-du-Breil (Grp. I). Les turfistes, unanimement séduits par la représentante d’Arnaud Chaillé-Chaillé allaient pourtant se faire quelques cheveux gris, d’abord quand la partenaire de Pierre Dubourg esquissait une faute qui la reléguait à l’arrière-garde à la haie du Pavillon, puis dans la ligne d’en face où elle a semblé un court instant lymphatique. La championne était visiblement bonne à prendre mais, sautant conjointement en tête la dernière haie, Imperial Mag et Ine Anjou devaient cependant admettre la supériorité de la fille de Martaline qui s’imposait de peu, bien que de deux longueurs, mais avec l’aisance d’une jument prête à afficher des progrès sur cette remise en jambes, tout en attendant les terrains profonds qu’elle affectionne. Bref, Hawaï du Berlais va encore faire des vagues dans les prochaines semaines. L’automne sera chaud !


Ecoute en Tête égaye un peu plus sa musique
Publié le DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022


Un steeple-chase sur 3700 mètres n’est pas de tout repos. C’était pourtant au menu du Quinté d’Auteuil, dimanche, dans le Prix André-Adèle en hommage à l’entraîneur de Kauto du Verger que les plus jeunes n’auront jamais eu la chance de connaître. En revanche, ils savent tout ou presque du sérieux de l’écurie de Philippe et Camille Peltier et des victoires éclatantes de Lucas Zuliani, notamment pour l’alliance Lageneste & Macaire avec qui il triomphait déjà trente minutes plus tôt dans le Prix Beaurepaire. Comme pour prendre ses repères. Des beaux. Des très beaux. A tel point qu’il passait à l’offensive dès le franchissement du bullfinch pour accroître son avance au fil des mètres sur la favorite Canichette qui perdait sur le plat les accessits au profit du bottom-weight Pinaclouddown et de Blackfield. Judicieusement supplémenté par son entourage par peur de l’élimination dans le Prix Montgomery (Grp. III) le 20 octobre, Ecoute en Tête, qui revenait deux semaines seulement après sa troisième place dans le Prix Violon II, restait il est vrai sur de bonnes notes. A lui désormais de composer avec le haut de gamme.


C½ur de course atteint la barre des cinq cents chevaux réformés
Publié le DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022


Parmi les pionnières d’une activité florissante, l’Association Cœur de Course a enregistré ces derniers jours son cinq-centième pur-sang réformé des courses hippiques. Beaucoup de nos anciens athlètes sont passés par Cagnes pour être dorlotés ou/et soignés avant que leur soit trouvée la meilleure option pour leur retraite. Un pas de géant pour sa fondatrice, Ludyvine Crepeau.  

Elles l’ont fait. Ludyvine Crepeau et toute son équipe viennent à peine de dépasser la barre des 500 chevaux des courses réformés. Autrement dit, cinq cents pur-sang qui vivent aujourd’hui une confortable retraite dans une famille qui les chérit. Un travail de fourmis qui a déjà sept ans d’âge. « C’est devenu une mode en 2022, mais quand Cœur de Course a débuté en 2015 c’était un peu pari fou », se souvient Ludyvine dont le quartier général se situe sur l’hippodrome de Cagnes. « Nous offrons ainsi en étant sur place de bons et loyaux services. L’an dernier, à titre d’exemple, nous avons quand même récupéré trente-et-un galopeurs à l’issue du Meeting d’hiver. De Calas ou d’ailleurs. Il faut savoir que nous ne disposons que de quinze boxes sur site, ce qui est trop peu durant cette période. Dans ces moments-là, on pousse les murs. On réalise des allers-retours avec l’autre antenne de l’écurie basée dans le Var à Pignans avec ses vingt-six paddocks dont quatre grands pouvant, chacun d’eux, abriter quatre chevaux. Nous fonctionnons à flux tendu. Sur Cagnes, deux apprenties m’accompagnent, alors que dans le Var Ambre compose uniquement avec une apprentie en première année. C’est pourquoi nous allons très prochainement recruter quatre services civiques, deux dans chaque lieu. Nous sommes quelque part victimes de notre « succès » ». Difficile avec si peu de personnel d’imaginer que la structure réoriente plus de cents quadrupèdes par an. D’autant plus qu’un placement ne se construit pas en un jour. Ludyvine est pointilleuse. Ou plutôt très attentive dès qu’il s’agit de l’avenir de l’un de ses vieux bébés.

"Les pur-sang méritent de vraies familles"

« Quand je laisse venir les gens intéressés à l’hippodrome, c’est que j’ai déjà longuement pris le temps de discuter avec eux.  Et que je suis sûre qu’ils sont prêts à accueillir un cheval. Je leur propose des sujets compatibles a leurs attentes. Si un cheval n’a pas les capacités pour faire ce qu’on exige de lui, ça ne sert à rien de le traumatiser. Notre plus grosse force, c’est de tenter de créer des couples. Une sorte d’agence matrimoniale du cheval et du cavalier. Je ne privilégie pas particulièrement une clientèle qui veut à tout prix faire du sport. Je préfère les gens qui aiment les chevaux. Quand on entre chez moi, on y vient comme dans un refuge. Il faut avoir conscience qu’ils ont eu une vie avant et qu’il va falloir travailler dans leur sens. Qu’ils ont parfois des bobos, des peurs et qu’on ne vient pas juste par simple envie de briller sur les terrains de concours. A leur départ, la majorité de nos chevaux de course se consacrent au loisir. Ils sont très polyvalents dans ce secteur. De plaider le sport à tout prix pour eux, je n'y adhère pas. Les pur-sang méritent de vraies familles, des gens qui seront hyper contents de réaliser quelques prouesses le dimanche en leur compagnie. En conclusion, je me base essentiellement sur l’aspect relationnel. Quand les gens viennent à Cœur de Course il y a un sentiment d’appartenance à une communauté. Avec cette fierté partagée de se dire « moi j’ai un vrai Cœur de Course » ». Soigneurs, éducateurs, conseillers de réinsertion, bâtisseurs d’un nouvel avenir pour ceux qui jadis nous ont fait vibrer sur les pistes, les « Cœur de Course » s’attachent également sur leur territoire à jouer un vrai rôle de médiation animale. Si le cheval est bel est bien la plus belle conquête de l’homme, faut-il encore oser le rapprochement avec ceux qui, au quotidien, n’ont que des murs pour horizons, se battent pour rompre l’isolement, pour vivre parfois tout simplement. « Avec la Ligue contre le Cancer, dans le cadre de l’action Octobre Rose, nous allons permettre à des femmes touchées par la maladie de venir faire de la calinothérapie avec certains de nos chevaux. On leur apprend à brosser l’animal, à partager un moment de complicité, à découvrir leur univers. Puis on s’efface et on laisse la magie opérer entre les deux êtres. Une classe de collège, avec des gamins qui ont décroché au niveau scolaire, vient aussi parfois leur rendre visite. J’ai reçu récemment une demande d’un ehpad intéressé pour se joindre à nous une fois par semaine. Nos anciens ont ce besoin immense de sortir. Même si ce n’est que pour donner des carottes et faire des caresses, c’est une bouffée d’oxygène loin de l’ordinaire. On essaie ainsi de lutter contre toutes formes d’exclusion, d’isolement. De tisser du lien social. Avec le cheval au coeur de tout ».

F.R.


J’Aime le Foot siffle la fin du match
Publié le SAMEDI 08 OCTOBRE 2022


Entre représentants de l’écurie Allaire on ne s’est pas ménagé samedi dans le Saint-Léger des Trotteurs, deuxième Groupe I au programme des poulains sellés de 3 ans après le Prix d’Essai. Jelyson, quant à lui, était invité à confirmer son leadership dans la génération. Mais le protégé d’Alexandre Pillon trouvait trois rivaux dans sa mission. Les deux représentants de Philippe Allaire, l’entraîneur spécialiste de l’épreuve, et un profil corde à droite guère avantageux. C’est justement dans le tournant final que J’aime le Foot et Jelyson défiaient l’animateur et favori qui donnait bien des difficultés à Yoann Lebourgeois. Même s’il se relançait la courbe passée, la messe était dite pour le fils de Timoko. Deux camarades du matin allaient alors longuement se tester, Joyner Sport prenant un minime avantage, mais J’Aime le Foot inversait le score au tableau d’affichage dans les arrêts de jeu jusqu’à en déboussoler le partenaire d’Alexandre Abrivard qui se relâchait aux abords du poteau après un terrible effort. La régulière Jessy de Banville et l’étonnant débutant dans la spécialité, Jack Barrow, s’intercalaient devant Jelyson qui ne sera pas mécontent de retrouver Vincennes. Depuis 1996, quand il libérait son compteur de victoires dans ce classique normand avec Fine Perle, Philippe Allaire l’a remporté à dix reprises. Nombreux sont du reste ses élèves qui avaient enchaîné l’année suivante avec le Prix du Président de la République. On souhaite pareille progression au produit de la famille Hawas.


Flash de Vely s’allonge à La Prairie
Publié le SAMEDI 08 OCTOBRE 2022


Dans le Prix d’Automne, course support du Quinté samedi à Caen, on notait beaucoup d’ambitions au premier poteau. Moins aux vingt-cinq mètres où se rassemblaient quelques trotteurs uniquement venus pour préparer le Meeting d’hiver de Paris-Vincennes qui débutera dans trois semaines et d’autres dont la seule exigence était d’effectuer une convaincante rentrée. Dès lors personne n’est jamais venu inquiéter l’animateur Furious Wind qu’Alexandre Abrivard accompagnait à un train de sénateur. On devait même attendre la longue ligne droite normande pour assister à l’accélération de Flash de Vely qui venait pourtant d’affronter la ligne d’en face en deux et nez au vent. Furious Wind conservait du minimum l’accessit d‘honneur devant Falco des Rochers et Falco du Douet. Far West du Rib reléguait Gala Téjy, bien seul à mettre un peu d’animation en retrait, à la porte de la bonne combinaison. Trois courses à la Prairie et déjà deux succès pour Eric Raffin. D’abord pour Marion Hue, puis pour Sébastien Ernault, suspendu et contraint de regarder son protégé triompher des tribunes. On souffre souvent moins avec Raffin !


Mathias Solier l’entraîneur 100% Anjou
Publié le VENDREDI 07 OCTOBRE 2022


Il n’est apparu que depuis quatorze mois dans la colonne des entraîneurs mais Mathias Solier n’a pas raté les rares opportunités qui se sont présentées pour se faire un nom. Entraîneur particulier de l’écurie Mustang Sarl, l’ancien jockey sera notamment dimanche à la tête de Ine Anjou qui réalisera à Auteuil sa rentrée après avoir survolé le Prix Pépinvast au printemps. Le Veinard a pris la température dans le Maine-et-Loire.

« On a hâte d’être dimanche ». A quelques heures du Prix de Maisons-Laffitte (Grp. III), course préparatoire au Prix Renaud du Vivier (Grp. I) qui désignera le 27 novembre prochain à Auteuil le meilleur hurdler de 4 ans, Mathias Solier sentirait-il l’impatience le gagner ? Remarquez, il y a de quoi. Car le jeune entraîneur du Maine-et-Loire n’a plus vu Ine Anjou, sa lauréate du Prix Pepinvast (Grp. III), en piste depuis ce fameux jour d’avril. « C’est une chance inouïe. Même si je la vois tous les jours dans mes boxes, je ne réalise pas. Travailler d’entrée de jeu avec cette jument classique tout en sachant que certains petits entraîneurs comme moi n’auront jamais cette veine dans toute une carrière, c’est juste incroyable ». Un bonheur soudain. A peine pensable pour un mentor qui s’est installé il y a un peu plus d’un an. Ine Anjou restera à vie son plus beau trésor. Elle qui tour à tour le couronnait une première fois dans le Temple de l’Obstacle avant de lui dédier un premier Groupe III cinq mois plus tard. Et depuis, le silence. « Suite à son succès dans le Pépinvast, elle a connu un problème à un pied. On a dû tout arrêter. Il était impossible de l’entraîner. De fait, elle aurait été trop juste pour le Prix Alain-du-Breil (Grp. I). On a donc réglé ce petit souci de santé, puis elle est partie au champ. A la bonne période. Physiquement elle a bien profité. Ça se ressent dans le travail depuis son retour à l’écurie au début de l’été. Elle a pris beaucoup plus de force. Le matin, même si elle n’est jamais trop démonstrative, elle donne entière satisfaction. On l’a amenée faire un gazon mercredi matin sur l’hippodrome de Segré. A cette occasion, la famille Peltier nous a gentiment mobilisé quelques chevaux pour lui servir de leaders et réaliser un vrai travail. Elle n’est pas à 100% pour dimanche. Je reste néanmoins assez confiant même si elle affrontera de nouveaux adversaires qui vont arriver à maturité pour la fin de l’année comme Inès du Chenet, la jument de monsieur Rolland, ou les représentants de François Nicolle. On rencontre aussi des chevaux qui ont couru au mois de juin et qui seront certainement plus ingambes que nous. Elle sera toutefois munie d’un bonnet pour la première fois car c’est une pouliche qui peut se montrer brillante et je veux absolument la préserver, lui donner une rentrée cool. Qu’elle ne fasse que la ligne droite. Si on finit quatrième ou cinquième, je ne serais pas inquiet. Si c’est plus près tant mieux ! On la reverra ensuite dans le Prix Pierre-de-Lassus (Grp. III), l’ultime préparatoire programmée le 4 novembre », prévient Mathias qui fut, il y a une dizaine d’années un jockey bien connu des bleds de l’Ouest.

Le travail de A à Z

« Je n’ai jamais été un fan du métier de jockey. Pour devenir un bon pilote, il faut être à 100% dans la compétition. A l’époque, monsieur Peltier me laissait beaucoup monter et je pense malgré tout que cette parenthèse de ma vie me sert aujourd’hui. Moi, ce que j’aime par-dessus tout c’est travailler les jeunes chevaux et les emmener jusqu’au résultat escompté. Monter un cheval qu’on ne connaît pas et gagner avec ça ne m’a jamais intéressé ». Du coup, depuis qu’il est devenu l’entraîneur particulier de la Mustang SARL, Mathias Solier vit sa passion à fond. « On prend les chevaux à six mois au sevrage. On effectue une première sélection. Puis une seconde en fonction de leurs progrès et de leurs capacités à l’âge de 2 ans. Pour aborder cette fin d’année il ne nous reste que six élèves… et de nombreux 2 ans au débourrage. Six peut-être, mais avec Ine Anjou chez les 4 ans et la 3 ans Joyeuse d’Anjou qui sont potentiellement deux pouliches de Groupe pour la fin de l’année. Derrière tout ce travail, on note un véritable appui de propriétaires prêts à se développer et qui, dans le même temps, se montrent très patients. Tout en sachant qu’on est une petite équipe à tout faire de A à Z. A mes côtés, j’ai depuis le début de mon activité mon responsable, Simon Poureau, avec qui je travaillais déjà chez Nicolas Devilder avant de passer ma licence, mais aussi Louis Guérin qui nous a rejoints et bien entendu ma compagne qui gère la partie soins et alimentation. Du coup nous sommes quatre à monter tous les matins. A 25 minutes d’Angers, en pleine campagne avec une super piste dans les bois. Nous sommes vraiment bien ici », poursuit le metteur au point originaire d’une petite commune à côté de Segré. Puis d’ajouter, je suis né à dix minutes de mon lieu d’entraînement donc je suis un peu chez moi (rires) ». Et l’on sait le chauvinisme bien ancré dans cette partie Ouest de la France. Ce que l’on connaît beaucoup moins, c’est le poulain Bonheur du Ballon qui accompagnera Ine Anjou dans son voyage vers Paris. « Je l’aime bien, mais je le sens un petit ton en dessous de ceux d’Auteuil. Cela aura valeur de test. S’il ne termine pas dans les cinq premiers, c’est qu’il n’est pas fait pour là-haut. Il est en forme, il saute bien, il est facile, dur, alors on tente le coup. En cas d’échec, nous le réserverons pour la province ». Un dimanche presque déjà décisif. Nous aussi on a hâte d’y être…

Fabrice Rougier


Elie de Beaufour domine à son tour l’Anjou-Maine
Publié le MERCREDI 05 OCTOBRE 2022


A l’instar de Cleangame, d’Aubrion du Gers ou encore, sans être exhaustif, de Pinson ou de Riglorieux du Bois, Elie de Beaufour a enlevé mercredi le Grand Prix Anjou-Maine (Gr. III) en terres lavalloises. C’est la neuvième fois que Jean-Michel Bazire inscrit du reste son nom au palmarès de l’épreuve. La troisième victoire d’affilée aussi pour le fils de Royal Dream après ses démonstrations à Vincennes et La Capelle. Une victoire sarthoise chez les voisins (c’est toujours bon pour la chambrette et c’est de bonne guerre) obtenue au terme d’une âpre lutte avec Hatchet Man, ce jeune aux dents longues, récent quatrième du Critérium des 5 ans. Elie de Beaufour abasourdissait ce dernier en l’attaquant subitement au sortir du tournant final, mais le pensionnaire de Charles-Antoine Mary se ressaisissait pour tenter d’inquiéter un adversaire robuste et somme toute plutôt serein malgré son handicap initial de 25 mètres. Décoloration et Hokkaido Jiel abdiquaient sur fautes dans la phase finale alors qu’ils étaient encore compétitifs, Copsi, frais et pimpant pour sa rentrée, tirait les marrons du feu et s’adjugeait le second accessit détaché de Diégo de Cahot et de Elite de Jiel. Elie de Beaufour s’enrichit donc d’un sixième Groupe comme un « poulain » de 8 ans qui n’a pas envie de s’en suffire.


Impressive Machin réalise un truc à Auteuil
Publié le MARDI 04 OCTOBRE 2022


Augustin de Boisbrunet est un danger pour ses adversaires quand il présente l’un de ses pensionnaires en province. Et quand l’ex Moulinois, devenu il y a plus d’un an Royannais, monte à Auteuil, c’est qu’il s’estime dans le bon timing. Impressive Machin en apporte une nouvelle illustration, lui qui découvrait pourtant la catégorie des handicaps et revenait sur les balais. Rapproché dans le tournant final, le partenaire d’Alain de Chitray a pris le dessus sur la concurrence en effaçant adroitement l’avant-dernière difficulté, puis a laissé Vae Patron et l’animateur Saint Langis, auteur d’une probante rentrée, en découdre à trois longueurs pour les accessits. Après une remise en jambes dieppoise en tout point bénéfique, le poulain signé par Gris de Gris a en tout cas annoncé mardi la couleur pour la suite de sa carrière en écrasant ses 58 de valeur. Nul doute que son entourage saura le faire mûrir à souhait, tout en sachant que sa mère, Sixty Star, véritable sprinteuse sous a férule de Tony Clout, avait conclu sa carrière à 6 ans par un succès à Clairefontaine. Bon sang ne saurait donc vieillir !


Mentions légales Politique de Confidentialité
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies permettant la personnalisation des contenus, le partage sur les réseaux sociaux, la mesure d'audience et le ciblage des publicités. Votre navigateur ainsi que des outils en ligne vous offrent la possibilité de paramétrer ces cookies.