Actualités
2023 Semaine 01

Fantaisie remet une tournée de Calvados
Publié le DIMANCHE 08 JANVIER 2023


Le synopsis du Prix du Calvados (Grp. II) mettait à l’affiche ses deux acteurs principaux. Fantaisie, lauréate de l’édition 2022, redécouvrait sur le chemin qui mène au Prix de Cornulier (Grp. I) Fado du Chêne, vainqueur l’année précédente. De sympathiques retours dans la spécialité car, outre le petit champion de Julien Le Mer, la Présidente Gladys des Plaines réapparaissait elle aussi avec une selle – et avec Eric Raffin – qu’elle avait abandonnée depuis onze mois. Les meilleurs au départ, à l’exception de Granvillaise Bleue et de Flamme du Goutier, des incertitudes, des tests, tous les ingrédients étaient réunis… et la mayonnaise est rapidement montée avec Une Get Lovely Délo déchaînée qui étirait le peloton jusqu’en haut de la montée avant que la tenante du titre vienne prendre ses responsabilités. François Lagadeuc traversait la ligne droite constamment sous la pression de Fado du Chêne qui grignotait un peu de son retard sans pouvoir dévorer sa principale rivale. Hirondelle du Rib s’octroyait le dernier accessit devant Freeman de Houelle et Gladys des Plaines. A l’approche du Championnat du Monde au trot monté, les protagonistes de la dernière préparatoire n’ont-ils pas laissé sur la cendrée trop d’énergie ? Vous le saurez dans le dernier épisode de la série le 22 janvier.


Elite de Jiel trouve la fève dans le Prix de Lille
Publié le DIMANCHE 08 JANVIER 2023


A 9 ans, après vingt-deux participations dans les Quintés, Elite de Jiel a su rester la même. Généreuse, attachante et véloce pour conclure quand le parcours l’y autorise. Seulement, quand on est une attentiste, on ne s’impose pas la queue en trompette tous les dimanches. De fait, la protégée de Jean-Luc Dersoir retrouvait Vincennes dans le Prix de Lille poussée par un désir du triomphe. François Lagadeuc, qui n’a pas son pareil pour comprendre la fille de Niky, a cependant trouvé le temps long avant de profiter d’une petite ouverture dans le tournant final pour se glisser dans les roues de Usain Toll. Devant, Fairplay d’Urzy se désunissait après avoir longuement fait jeu égal avec la favorite Fine Colline que Bepi Be, constamment à l’abri, toisait aux abords du disque. La partie n’était toutefois pas jouée pour le trotteur italien puisque Elite de Jiel, énivrée de plaisir en apercevant ses adversaires s’émousser, ramassait les animateurs à la petite cuillère comme on déguste une galette des rois en cette journée d’Epiphanie. La couronne sur les oreilles de Elite de Jiel, quelques miettes pour Bepi Be, Fine Colline, Marcello Wibb et Usain Toll.


Manon Germain symbole de la réussite de Jérôme Reynier
Publié le DIMANCHE 08 JANVIER 2023


Révélation de Calas, Manon Germain a attaqué la saison 2023 comme elle avait terminé l’année 2022, à savoir par une victoire à Vivaux sur Beni Khiar. En cette soirée du 2 janvier, la jeune-jockey a même concrétisé le second coup de deux de sa carrière grâce à Carmen Sandiego, toujours pour le compte de son patron Jérôme Reynier. Rencontre avec une Salonnaise qui, durant quelques jours, aura dominé la course à la cravache d’or.

Au soir du 4 janvier, Manon Germain a gommé le nom de Maxime Guyon, notre cravache d’or 2022. Elle se poste là, en tête du Top jockey, avec deux victoires obtenues dès le lancement de la nouvelle saison à Marseille-Vivaux. A peine remise de son réveillon de la Saint Sylvestre avec un invité de marque, un certain Beni Khiar. Oui, oui « Beni ». Si l’on ne peut pas prétendre que la grâce du seigneur y soit pour quelque chose, on devine par contre que sa jockey y participe pour beaucoup. Elle, qui lui avait déjà permis de s’imposer le 21 décembre sur le tourniquet de la cité phocéenne. « Voilà bientôt deux ans que je m’en occupe. Petit à petit on a appris à se connaitre et j’ai même eu la possibilité de courir mon premier Quinté avec lui. C’est incontestablement mon cheval de cœur », savoure-t-elle. Jolie façon de célébrer ses vœux à Yves Jacquin, le copropriétaire avec Marie Richert de son associé, qui n’est autre que le Président de la société des courses de Salon-de-Provence. Autant dire que la boucle est bouclée pour cette jeune professionnelle née vingt ans plus tôt à quelques encablures de l’hippodrome de la Crau. Pour autant, au début de ce siècle, rien ne supposait rapprocher les trois acteurs. Ni même les quatre si l’on associe à l’événement son maître d’apprentissage Jérôme Reynier. « A la base, je voulais échapper aux études traditionnelles et j’ai trouvé l’Afasec de Cabriès sur internet qui proposait un stage de découverte. Quand je me suis inscrite mes parents m’ont dit ce sera ton métier. Je suis rentrée avec le sourire, trop contente. Et je ne l’ai jamais perdu depuis. Avant cela j’ai fait les Championnats du Monde de Pony-Games. Depuis l’âge de 3 ans, je monte à cheval. Depuis mes 5 ans j’ai des poneys à la maison. Du reste, la seule fois où j’étais entrée à l’hippodrome de la Crau c’était justement pour un concours de Pony-Games. De par tous les préjugés qui circulent, les courses ne m’avaient jamais intéressée. J’imaginais un milieu avec beaucoup de garçons et des méthodes un peu barbares avec les chevaux. Au final, je me suis aperçue que c’est tout l’inverse. Chaque cheval est choyé, considéré comme un prince ». Manon en profite pour écarter les vieux clichés. Elle, pour qui ce milieu n’appartenait qu’aux autres. Fermé à double tour. La réalité est toute autre. « Mes parents ne s’attendaient pas à ce que je monte en course d’autant plus qu’à la base ce n’était pas mon objectif. Ce que je souhaitais c’était de travailler dans les chevaux sans idées bien claires. Ne venant pas de ce métier, je ne me voyais à la base aucune chance de monter en courses. Mais je suis tombée sur la bonne écurie pour apprendre. Dès mon arrivée chez Jérôme Reynier, ça m’a immédiatement plu ».

Le besoin de rentrer à la maison

En fin de scolarité, l’entraîneur marseillais lui propose de changer d’air, de découvrir autre chose. Un passage chez Christophe Escuder, pour qui elle remporte son premier succès, un arrêt chez Nicolas Perret le temps de réaliser son premier coup de deux à Vichy puis, la nostalgie galopant,… « j’ai demandé à Jérôme s’il pouvait me reprendre. J’avais besoin de revenir à la maison. Ils sont peu d’entraîneurs à laisser leur chance aux apprentis. Je suis très bien entourée dans une écurie dynamique et sympa qui a quand même totalisé 120 succès rien qu’en 2022 et qui ne court qu’à bon escient », rappelle Manon. Et quand un Marseillais monte à Paris, aux courses tout du moins, c’est pour ramener une belle allocation. Comme le 8 octobre dernier quand Purple Bling sacrait notre Salonnaise pour sa première percée parisienne à Chantilly. « Paris fait rêver surtout quand on vient du Sud, de Marseille. Soit on a la confiance de son patron et on a le feu vert, soit on n’ira jamais. Je suppose qu’il est plus compliqué pour un apprenti de province de monter dans la capitale que pour un jeune travaillant à Chantilly ou Maisons-Laffitte. J’ai eu cette aubaine. Comme Marie Vélon, la meilleure femme jockey, l’a eu avant moi. Aujourd’hui, elle remplace beaucoup de garçons. Mais si elle est au sommet, elle le doit à Jean-Pierre Gauvin qui n’a jamais cessé de lui témoigner sa confiance. Jérôme Reynier a la même approche avec ses apprentis et je lui en suis très reconnaissante. Au-delà de la compétition, quand son cavalier n’est pas là, je m’occupe de Facteur Cheval. Ritournelle était ma yearling même si son caractère de cochon a quelque part eu raison de moi. On tourne un peu sur les chevaux, même si les cracks de l’écurie restent en principe fidèles à leurs cavaliers du début. C’est crucial de connaître son cheval par cœur. Mais c’est avant tout très encourageant d’avoir cet effectif de qualité qui vous attend chaque matin », enchaîne Manon qui veut saisir la réussite tant qu’elle frappe à la porte. « 2022 aura été une superbe année, pour l’écurie, pour moi professionnellement ainsi que sur le plan personnel. J’ai désormais envie de monter toujours plus, de progresser, d’enfiler les victoires pour gagner la confiance d’autres entraîneurs. Cela passe par une condition physique et une hygiène de vie irréprochables. Et surtout par l’amour des chevaux. Sans cela, inutile d’insister ».  

Fabrice Rougier


He and Me rattrape le temps perdu
Publié le SAMEDI 07 JANVIER 2023


Il n’y a qu’à ressentir l’émotion qui se dégageait après-course de la voix de Michel Lenoir, l’un des meilleurs artisans en activité qu’ait connu notre pays, pour comprendre que He and Me n’est pas n’importe quel mâle. Arrêté huit mois en raison de problèmes de santé, le fils de Bird Parker court désormais après le temps perdu et a enregistré samedi dans le Prix de Vic-sur-Cère, le Quinté, un second succès consécutif. La patience finit toujours par payer. Dans la vie de tous les jours, pour prodiguer les meilleurs soins quand cela le nécessite, et plus généralement dans un parcours. Alors que He and Me avait été délaissé par Eric Raffin, au profit de Hold Up du Digeon, Franck Nivard allait sublimement se dépatouiller de cette mission intérim en profitant de la progression de Hurella pour rejoindre les premiers avant de mettre à genoux la partenaire de Jean-Michel Bazire. Il y avait lui et les autres. Happy Pacha, après deux sages courses de rentrée, signait conjointement son come-back devant Hidalgo des Noés, Horchestro et Devs Definitif pour une arrivée…. définitive.


Du côté des Prior on peut Jubilé !
Publié le SAMEDI 07 JANVIER 2023


Samedi, le Prix Léon-Tacquet (Grp. III) conviait quelques-uns des meilleurs 4 ans dont Jessy de Banville lauréate du Prix de Vincennes (Grp. I) trois semaines plus tôt au terme d’une fin de course extraordinaire après avoir totalement raté sa mise en jambes. Ce jour-là, Jubilé Prior, qui venait à peine de passer des boxes de Sylvain Desmarres à ceux de Jean-Michel Bazire, n’était devancé qu’aux abords du poteau sur une pointe. La beauté du sport les remettait donc aux prises pour une revanche dont les promesses ont été tenues. Alors que les animateurs Jazz in Montreux et Jazz de Pervenche « swinguaient » sur faute au début de la ligne droite, Jessy de Banville les attaquait pleine piste dans un effort qu’elle poursuivait depuis l’intersection des pistes, mais Aurélien Desmarres, qui n’avait rien demandé à son partenaire du parcours, foudroyait à son tour d’un impression changement de braquet la protégée de Christophe Clin. Sans donner l’impression d’être au taquet. Match nul un partout entre deux trotteurs qui revendiquent l’un et l’autre le leadership chez les 4 ans des trotteurs sous la selle. On suivra avec plaisir les prolongations.


Estelle Croisic et Django du Bocage n’ont jamais rien lâché
Publié le VENDREDI 06 JANVIER 2023


Depuis trois ans et demi au service de Stéphane Meunier, Estelle Croisic a remporté samedi dernier le Prix Yvonnick-Bodin, l’évènement de l’année réservé aux jockeys apprentis. Jusqu’alors, la petite normande de 18 ans n’avait enregistré que dix succès depuis son début de carrière. L’apogée pour une écurie qui a toujours accordé confiance à ses jeunes pousses.

Une semaine est passée, mais l’enchantement n’a rien perdu de son rayonnement aux Croisilles dans l’Orne. Django du Bocage, le fer de lance de l’écurie, a il est vrai bouclé l’année 2022 de la plus distinguée des manières. Non seulement, il enlevait le deuxième Groupe III de sa carrière, après avoir fait sienne une étape du GNT, mais il permettait aussi à Estelle Croisic, jeune apprentie de 18 ans, de crever l’écran géant de Vincennes. Voilà trois ans et demi que la jeune normande bossait dans la discrétion chez Stéphane Meunier. Son baccalauréat récemment en poche, en sortie de l’Afasec de Graignes, Estelle a donc célébré à sa façon son nouveau statut de salariée chez les « Aurmath » depuis le 1er août dernier. « Certes le monté n’est pas forcément sa spécialité, mais il avait les gains pour participer à cette épreuve et Stéphane voulait me faire plaisir car rien ne me prédisposait à y être associée une nouvelle fois dans ma vie. Quelque part, j’ai pu le remercier à ma façon en gagnant ce semi-classique avec le meilleur cheval de l’écurie, donc c’est super. J’étais ravie et très fière que mon patron me donne ma chance dans ce Prix Yvonnick-Bodin. Je dois également remercier ses propriétaires qui, sans leur accord, n’auraient pu rendre ce rêve possible. Participer c’était déjà beau, mais gagner c’est magnifique. Ce n’était pas un simple lot de série à Vincennes. Dès lors, rien que l’opportunité de courir était une marque de confiance, un moment particulier, grandiose, car beaucoup de professionnels n’atteindront jamais ce niveau », remarque pragmatique la lauréate de ce que l’on assimile dans le mundillo au « Cornulier des Apprentis ». Rien que ça ! Emerveillée, certes, même si, seul petit bémol, Estelle reconnaît ne pas avoir appliqué les ordres. « Stéphane ne voulait pas que je le monte de cette manière. Il souhaitait plutôt le cacher et le faire venir en progression. Seulement, une fois aux avant-postes je savais qu’il ne fallait pas trop le contrarier car il a tendance, dans ces conditions, à nous laisser là dans la phase finale. Je l’ai donc gardé dans son rythme et je vous avoue qu’il m’a surprise d’aller au bout. En haut de la montée, je pensais même que ça allait être très compliqué car Mathilde Colas n’avait pas encore baissé les œillères de « Dimo » ni même débouché. Au final, mon protégé n’a rien lâché. Je n’ai même pas eu besoin de le solliciter jusqu’au poteau. C’était une sensation très agréable », déguste encore cette major de promotion.

Le déclic bordelais

Et pour cause, il y a tout juste dix ans, Camille Levesque enlevait ce Groupe III avec Quarry Bay. La professionnelle devrait logiquement partir favorite avec Granvillaise Bleue le 22 janvier, jour du Championnat du Monde au trot monté. Il y a douze ans, Alexandre Abrivard s’y était révélé. Depuis, le crack jockey a aligné trois Etriers d’Or et remet en 2023 son titre en jeu. Tant de pilotes qu’Estelle a suivis, scrutés, adulés dans son adolescence. « Mathilde Collet m’a beaucoup inspirée avant de m’apprendre énormément de choses. Je la remercie et je suis du reste assidûment son parcours. Yoann Lebourgeois, Eric Raffin, David Thomain restent des modèles. Côté féminin, Camille Levesque et Nathalie Henry se débrouillent très bien. J’ai visionné beaucoup de leurs montes pour en apprendre davantage sur les tactiques de courses ». L’an passé fut donc celui de l’avènement. Avec, dès le début 2022, une victoire qui a tout changé au meilleur des moments. « Le déclic s’est produit lors de ma victoire à Bordeaux en février dernier. Je montais un peu moins pour Stéphane et j’ai réussi ce jour-là à m’imposer pour un entraînement extérieur, celui de Simon Laloum. Je me suis alors dit qu’il y avait peut-être derrière cette performance une opportunité à saisir. J’ai donc bossé encore plus dur. A partir de là, l’écurie m’a beaucoup aidée, motivée. Stéphane m’a laissé plusieurs fois ma chance, même s’il aurait pu associer ses partants à quelqu’un d’autre. Du coup, tout s’est enchaîné, notamment grâce à Hypothèse Madrik avec qui on en a remporté quatre en 2022. Elle m’a attribué ma première victoire PMU ainsi qu’un premier titre à Vincennes. C’est une chouette jument et je sais de quoi je parle puisque je m’en occupe chaque matin. Elle est toute petite, borgne, mais possède un cœur énorme. Elle fait tout ce qu’on lui demande. Elle est tout simplement formidable et je lui rends en échange avec beaucoup d’attention et d’affection. Mon patron me laisse également m’occuper de Get Lovely Délo qui va courir les Groupes de l’hiver. Comment voulez-vous que je ne sois pas sensible à tout ça ? Autant vous dire que je ne vais pas partir demain de l’écurie Meunier. Il ne faut jamais perdre de vue qu’on travaille avant tout pour une entreprise et pas pour son simple plaisir. C’est un travail d’équipe. Derrière la victoire de Django du Bocage, il n’y a pas que Stéphane et moi. C’est la totalité du personnel qui demeure à son écoute comme de tous nos chevaux. Les individualités n’existent pas. On préfère de loin jouer collectif et savourer le présent ensemble ».

Fabrice Rougier


Le plus Fabuleux au pays des Piya
Publié le MERCREDI 04 JANVIER 2023


Faites « Limours » pas la guerre disait l’autre ! Une sorte de conseil pour les quinze protagonistes du Prix de Limours, le Quinté disputé mercredi à Vincennes. Pourtant, après un faux départ peu courant derrière l’autostart, qui gazait nombre de participants dont la spéciale Fillette Del Green, la bataille a bien eu lieu. Ferlaine et Full of Love prenaient tour à tour les commandes de l’épreuve avant que Fameux Destin mette le turbo dans la montée. Souvent en deuxième voire en troisième épaisseur, Fleur du Lupin, la favorite, veillait au grain à proximité et exerçait une grosse pression en début de ligne droite sur le représentant d’Alexandre de Jesus. Mais, deux cents mètres plus loin, tout était remis en question et Fabuleux Piya, mis dans du coton par Alexis Collette, surgissait pour régler Fûté Burois et offrir un premier Quinté à son éleveur, propriétaire et entraîneur, Nathalie Viel-Pierre. Franklin de Meslay et Elène Bourgeoise terminaient quant à eux en trombe pour faire reculer l’élève d’Antoine Marion au cinquième rang. Un vainqueur à 40/1, trois dauphins à 20/1 et des rapports à la hauteur de l’inflation. Plus de 126 000 € tombent dans la cagnotte d’un turfiste qui bien au-delà du « Piya » trouvera le quotidien plus « Fabuleux ».


Flower Ball c’est vraiment de la balle !
Publié le MARDI 03 JANVIER 2023


L’une des révélations du meeting d’hiver 2021/2022, avec quatre succès, a refait surface mardi dans le Quinté à Vincennes, le Prix de Poitiers. Si Mathieu Mottier avait été le témoin du regain de forme de Flower Ball à la fin du mois de novembre, c’est une fois de plus Jean-Michel Bazire, qui s’entend parfaitement avec la représentante d’Etienne Dubois, qui est arrivé à point nommé pour la transformation. Dans le confort du peloton durant tout le parcours, prête à jaillir derrière El Presidente en sortie de tournant final, la fille de Singalo et de Red Star a filé au but avant d’effacer son dernier rempart, le favori Falco d’Havaroche, aux abords du disque. El Presidente, le porte-drapeau du Sud-est, ne pouvait quant à lui permettre à Jean-Marie Roubaud de conserver un titre acquis il y a un an avec Evariste du Bourg et s’affichait troisième devant Esperanzo et Erolina qui a conclu son devoir par un très bon dernier cinq cents mètres. Si elle avait souvent caressé l’espoir de faire sien un Quinté – elle avait du reste déjà terminé à cinq reprises dans la bonne combinaison - Flower Ball a enfin atteint sa cible. La fleur méritait son bouquet. Cette jument c’est vraiment de la balle !


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