King Gold tout l’or de Nicolas Caullery Ils arrivaient en surnombre et ils espéraient bien traverser la Manche avec un Groupe I. Manqué ! Après la victoire de l’écurie Fabre dans le Prix Rothschild, King Gold a permis à la France d’enlever le second monument du Meeting deauvillais, à savoir le Prix Maurice de Gheest. Au terme d’un suspense qui nous a longtemps tenu en haleine. Le favori Spycactcher a espéré, mais la classe du fils de Anodin, sur la montante depuis près de deux ans, et la justesse de la monte de Stéphane Pasquier, qui décalait son associé du sillage du favori au poteau des 300 mètres, ont corrigé la copie britannique. Une simple affaire de balancier et une photo vite développée qui officialisait le premier Groupe I de Nicolas Caullery. Ils ont réalisé le Grand Chelem l’an passé… nos voisins du Royaume-Uni commencent à le payer très cher !
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Personne ne fait le poids face à Kiloecho Collectionneur de titres sur la piste de Deauville, Kiloecho a ajouté dimanche un trophée à son étagère normande en remportant le Grand Handicap de Deauville, épreuve où il avait terminé quatrième la saison passée. Nanti d’une bonne place dans les stalles qui lui permettait d’accrocher le bon wagon, celui de l’extérieur, le partenaire d’Aurélien Lemaitre a attendu son heure à l’arrière d’un grupetto de six unités, puis a prononcé un vif effort dans les cent cinquante derniers mètres pour mater sur le poteau Half Half et We Ride The World, Lev et Now We Know qui n’ont laissé aucune chance aux neuf protagonistes restés le long de la lice. Kiloecho engrange ainsi son troisième Quinté, les deux premiers ayant déjà été obtenus sur la ligne droite normande au cours de l’été 2021. Bravo Jean-Vincent Toux répondit l’écho !
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Avec Apax la régularité a parlé à Deauville Contraint au choix de l'extérieur, en raison de son numéro 14 dans les boîtes de départ, Apax a conclu le plus vite pour terrasser à une centaine de mètres du disque Oujda et Vintage Kod qui avaient conduit côté tribunes la majeure partie du peloton sur les 1300 mètres en ligne droite de l'hippodrome de Deauville.Drôle de Dame et Furioso échouaient aux portes des accessits tout en intégrant la bonne combinaison d'un Quinté assez logique malgré nombre d'inconnues dans cette génération des 3 ans où quelques-uns se présentaient avec une pénalisation quand d'autres découvraient une piste aussi profonde voire un effort rectiligne. Mais c'est la régularité qui a parlé avec Apax, lui qui n'avait jamais conclu plus loin que quatrième en sept tentatives, lui qui venait d'échouer à une tête de Monapia dans un Quinté compiégnois et enfin lui qui venait d'être acheté pour la coquette somme de 85000 euros aux récentes ventes Arqana de Deauville. Autant d'indices pour placer le nouveau pensionnaire de Markus Nigge en tête d'une sélection et pourtant French Defense avait été intronisé en position de favori. Ce samedi, pour Apax, la meilleure défense aura été l'attaque ! |
Hercule de Léau ridiculise la coalition européenne Ils n'étaient que six français au départ du Prix de Grigny mercredi sur un hippodrome d'Enghien pris d'assaut par les Italiens. Mals la "squadra" transalpine n'a pas pesé lourd quand Hercule de Léau, préservé côté corde avec son numéro 1 derrière la voiture, enclenchait au moment de la faute de Feux Verts malgré la patte de l'expert Didier Brohier. Sans avoir recours au moindre artifice, Benjamin Rochard s'échappait sous les yeux du favori Brillant Ferm et d'un Matthieu Abrivard en état de grâce ces derniers jours. Troisième, Certainly aura certainement réalisé la ligne droite la plus prometteuse après avoir trouvé le temps long pour se dégager de l'emprise du peloton. Le partenaire de Franck Ouvrie doublait le peloton par paquets à son extérieur expédiant Nouba Mom et Happy Few aux quatrième et cinquième places. Les "Léau" sont de retour et cet Hercule, en cheval tardif, n'a peut-être encore rien montré de ses capacités. C'est tout du moins ce que pense son mentor Alexandre de Jésus qui n'avait pas caché sa confiance dans nos colonnes. On souhaite à ce brave hongre de 6 ans, qui doit subir avant de placer sa pointe de vitesse, une aussi belle carrière que celle de Ekir de Léau qui avait fait les beaux jours de la famille Fracas à la fin des années 90 sous la houlette de Jules Lepennetier.
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Lanaken et Alexis Pouchin au-dessus du lot à Deauville Dans nos colonnes, Eric Libaud avait été clair : « Lanaken ne devrait pas taper loin » avait-il prévenu. Propos corroborés par son jockey Alexis Pouchin peu avant le départ chez nos amis d’Equidia. Cinquième de ce Quinté l’an passé sans être heureux, deuxième du Quinté référence en étant battu d’un nez par Zerostress le 29 juin à Longchamp, la propriété de l’Ecurie Les Galopins a cette fois évité tout duel mardi sur la psf deauvillaise en sortant promptement des boîtes, puis en égrainant un peloton duquel personne ne pourra réagir. De bout en bout. Sans la moindre émotion pour ses preneurs. La combinaison du Quinté était toutefois difficile à anticiper avec Sun Flare, une pouliche retrouvée sous la selle de Mickael Barzalona, Zerostress, qui confirme avec six livres de plus sur le dos, Magic Vati, le spécialiste du sable, et Toijk, facile vainqueur l’an passé de la deuxième épreuve de ce handicap divisé. Lanaken a donc construit son succès tout seul, comme un grand, accompagné par un Alexis Pouchin dans tous les bons coups qui compte déjà cinq victoires après seulement deux réunions de ce Meeting de Deauville. Il va falloir être costaud pour aller chercher le petit !
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